Donald Trump et Elon Musk : décollage immédiat pour Mars ?




Le tandem Trump-Musk, voilà un duo qui a de quoi faire pâlir les étoiles. D’un côté, Donald Trump, milliardaire et ancien président revenu aux commandes, prêt à jouer les chefs d’orchestre intergalactiques. De l’autre, Elon Musk, le gourou de SpaceX, milliardaire aussi, qui rêve de planter un drapeau (et peut-être un fast-food ?) sur la planète rouge. Ensemble, ces deux-là veulent propulser le programme spatial américain dans une nouvelle dimension. Et si la Lune avait déjà fait son temps ? Décollage immédiat pour un univers où l’ambition n’a pas de limite… sauf peut-être le budget

Mars, l’ultime frontière. Le rêve martien d’Elon Musk semble avoir désormais contaminé Donald Trump, qui promet d’y poser une botte (ou un tweet, c’est selon) avant la fin de son nouveau mandat. Exit la Lune, ce caillou déjà conquis en 1969, qui n’offre qu’un goût de réchauffé. « Nous voulons Mars, et nous la voulons maintenant ! » clame Trump. Avec Musk dans le rôle du capitaine Kirk et Starship en vaisseau amiral, ce rêve paraît presque atteignable. Presque.

Mais attention, viser Mars, c’est jouer les gros bras. Artémis, le programme lunaire à 90 milliards de dollars, pourrait bien être sacrifié sur l’autel de la conquête martienne. « On y est déjà allés, pas besoin d’y retourner », pense Trump. Pourtant, certains experts mettent en garde : se concentrer uniquement sur Mars, c’est risquer de laisser la Lune aux Chinois, ennemis déclarés du républicain. Imaginez, une base chinoise au pôle Sud lunaire ? De quoi déclencher une guerre froide intersidérale.

Starship contre SLS : duel au sommet

Dans cette course à Mars, une question brûlante se pose : quelle fusée fera le grand saut ? La SLS (Space Launch System) de la NASA, ou le Starship de SpaceX, ce géant d’acier réutilisable qui fait vibrer Elon Musk ? Si Trump a déjà encensé Starship dans son discours de victoire, tout n’est pas si simple. La SLS, bien que coûteuse et peu innovante, représente le fruit d’années de travail et de financement publics. La remplacer par une fusée privée serait un Big Bang politique… et éthique.

Certains dénoncent des conflits d’intérêts à peine masqués. Elon Musk, conseiller de Trump et patron de SpaceX, pourrait se retrouver à attribuer des contrats… à lui-même. Une situation qualifiée d’« interstellairement douteuse » par Kathleen Clark, experte en droit. Ajoutez à cela la propension de Musk à râler contre les normes environnementales et les lenteurs administratives, et vous obtenez un cocktail explosif, digne des meilleurs lancements ratés.

La NASA sur la sellette

Pour couronner le tout, Musk pourrait bien suggérer une cure d’amaigrissement pour la NASA. Dix centres à travers le pays, ça fait beaucoup, surtout pour une administration qui rêve d’efficacité. Mais fermer des centres, c’est aussi risquer de froisser les sénateurs locaux, dont les électeurs travaillent dans ces sites. Une équation à plusieurs inconnues, que même un superordinateur ne résoudrait pas facilement.

Par ailleurs, les démocrates pourraient bien grimper au plafond face à cette alliance Trump-Musk. Si l’espace a toujours été relativement neutre, l’ombre du milliardaire plane désormais sur des questions sensibles, comme les missions climatiques de la NASA. Alors, la conquête de Mars oui, mais à quel prix ?

Une Lune de miel pour Mars ?

Avec un président aux ambitions stratosphériques et un conseiller qui rêve de coloniser l’espace, l’Amérique pourrait bien entrer dans une nouvelle ère spatiale. Mais attention aux turbulences : budgets astronomiques, rivalités géopolitiques, et controverses éthiques pourraient bien freiner cet élan.

Le chef de la NASA, qui reste à nommer, devra jouer les équilibristes entre les caprices martiens de Musk et les réalités terrestres de la bureaucratie. Une mission digne des meilleurs thrillers de science-fiction.

Alors, est-ce que Trump et Musk parviendront à inscrire leurs noms dans l’Histoire comme les pionniers de la conquête martienne ? Ou s’écraseront-ils comme une sonde mal calibrée ? Une chose est sûre : avec ces deux-là, le programme spatial américain ne risque pas de manquer de rebondissements. À vos télescopes, ça sera grandiose… ou catastrophique.


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