Docteur Osasuna en direct du dispensaire : “Allo la Sécu ? Ici la beuh !”




Bienvenue dans votre rendez-vous médical préféré, “Dr Osasuna sous perf”, où la médecine rencontre… un p’tit nuage de THC. Aujourd’hui, chers accros… à l’info, on parle d’un sujet brûlant comme un joint mal roulé : la France avance – enfin – vers la généralisation du cannabis médical ! Alors, on sort le microscope, on renifle l’actualité et on décrypte tout ça, speedé comme un hamster sous amphét’ !

On l’attendait, on n’y croyait plus, et pourtant… C’est officiel : la France a enfin envoyé à la Commission européenne les textes définissant le cadre du cannabis médical. Vous sentez cette douce odeur d’avancée législative ? C’est un peu comme si on venait d’ouvrir la boîte de Doliprane en pleine crise de migraine législative.

C’est le ministère de la Santé lui-même qui l’a annoncé dans un communiqué, entre deux inspections de boîtes de Tranxène. “Il s’agit d’une nouvelle étape pour le développement d’un accès encadré et sécurisé au cannabis médical en France.” Traduction : après des années de procrastination administrative, le dossier est enfin passé de la corbeille “Affaires à suivre” à la corbeille “Dossiers envoyés”.

Expérimentation prolongée : les patients échappent au bad trip

Nos amis patients, qui participaient à l’expérimentation en cours sur le cannabis thérapeutique, commençaient sérieusement à stresser. Le programme devait s’arrêter fin 2024, puis avait déjà été repoussé à l’été 2025. La crainte ? Se retrouver sevrés du jour au lendemain, façon cure de désintox imposée. Heureusement, coup de théâtre : l’expérimentation est prolongée jusqu’au 31 mars 2026 !

Un ouf de soulagement pour Ludovic Rachou, président de l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (Uivec). Lui, il voit ça comme une victoire : “Les patients n’ont plus à se projeter dans une perspective de sevrage.” Oui, parce qu’autant prévenir, demander à un malade sous cannabis thérapeutique d’arrêter du jour au lendemain, c’est un peu comme forcer un insomniaque à mater “Apocalypse Now” en boucle.

Cannabis médical : un marché sous anxiolytiques

Alors que chez nos voisins européens, le cannabis médical est déjà en vente libre comme une boîte de Ricqlès chez Mamie, en France, on traîne des pieds. Pourtant, fin 2023, les parlementaires avaient voté un statut transitoire de cinq ans pour autoriser sa commercialisation. Mais – tenez-vous bien – cette disposition nécessitait une formalité simple : une notification du ministère de la Santé à la Commission européenne. Une tâche tellement ardue qu’elle aura pris plus d’un an.

Pourquoi ce blocage ? Plusieurs raisons ont été avancées :

  • Une instabilité gouvernementale façon trip sous champis ?
  • Un manque de volonté politique ?
  • Une armée de fonctionnaires ayant fait un burn-out collectif en essayant de comprendre la législation sur le sujet ?

On ne saura jamais, mais ce qui est sûr, c’est que le ministère a fini par appuyer sur “Envoyer”. Allez ! Champagne (ou tisane au CBD, selon vos prescriptions) !

Six mois d’attente, et un ticket modérateur ?

Ne sortez pas encore les Space Cakes, car même avec cette notification, il faudra compter au moins six mois avant que les traitements soient réellement accessibles. Le temps que l’Europe fasse son petit tour de validation et qu’on évite tout effet secondaire bureaucratique.

Autre incertitude : le remboursement. Car oui, la Haute Autorité de Santé (HAS) doit encore évaluer si ce produit mérite d’être pris en charge. Et autant vous dire que ça va être un peu plus complexe que d’obtenir un arrêt maladie après une nuit blanche.

Le problème ? Les experts ne sont pas tous d’accord sur les bienfaits du cannabis médical. Une étude de 2021, publiée dans le British Medical Journal, concluait que ses effets sont “limités” ou “très limités”. Un peu comme les espoirs de voir la Sécu rembourser un abonnement chez le dealer du coin.

Cannabis médical en France : bientôt une vraie filière ?

L’objectif final, selon Ludovic Rachou et les acteurs de la filière, c’est de structurer un marché du cannabis thérapeutique en France. Histoire d’arrêter d’importer ces traitements et de les produire localement, façon AOP “chanvre du terroir”.

Et là, on a une question : qui va cultiver ces plantes ? La FNSEA va-t-elle ouvrir une section “Cannabiculteurs de France” ? Est-ce qu’on verra bientôt des foires agricoles avec des concours de la plus belle tige de chanvre ?

Quoiqu’il en soit, on ne fume pas encore la victoire, mais pour une fois, on a un peu plus qu’une bouffée d’espoir.

L’ordonnance du Doc’ Osasuna

Alors, docteur, c’est grave ?

Diagnostic : Une administration française qui avance à la vitesse d’un somnambule sous Lexomil.
Traitement recommandé : Six mois de patience et une consultation chez la HAS pour voir si elle accepte enfin de rembourser autre chose que du paracétamol.
Effets secondaires possibles : Euphorie chez les patients, paranoïa chez les anti-cannabis, et overdose de débats télévisés.

En attendant, restez connectés et évitez les mauvais dealers : ici, on parle de cannabis médical, pas de ce que votre cousin ramène du parking du Lidl.

À bientôt chers toxicos, addicts de l’émission qui vous injecte l’info sans ordonnance ! Et rappelez-vous : la santé, c’est comme une bonne weed… ça se cultive !


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