Salut les p’tits poumons ! Ce dimanche, claque magistrale : un décret frais du JO entre en vigueur. Résultat : plus question de tirer des bouffées de clope à la plage, dans les parcs, sous les abribus ou autour des piscines, écoles, bibliothèques et autres lieux où squattent nos gosses. Fini le tabac en mode chill family, le gouvernement met le grappin sur la clope passive. Pas touche aux e-cigarettes ni aux fumeurs installés peinards en terrasse de café : les fumeurs de pétards à latte auront encore de quoi ronger leur frein
Pourquoi cette montée en puissance santé ? Aucune embrouille : on veut éviter que la fumée de clope pique les yeux et la gorge de nos mioches. Comme l’a lâché Catherine Vautrin :
“Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître.”
Boom ! Chacun sa pipe, mais les bébés et ados respirent l’air pur, point barre.
Bon, pour l’heure, pas de tribunal en vue : pas de PV automatique pour le fumeur rebelle, pas encore de retrait de papier à rouler. Le décret parle de pédagogie d’abord : une sorte d’avertissement version santé publique. Le temps que les fumeurs fassent la bascule, quoi. Mais gare à la suite : un futur arrêté santé définira les zones précises non-fumables – trottoirs d’école, entrée de bibliothèque ou débarcadère de bus –, et hop, ça pourrait vite tourner à une amende de 135 balles si tu chauffes quand il faut pas.
Et ce n’est pas tout : le même texte muscle les contrôles contre les marchands de clopes et vapos qui filent à des mômes : désormais, c’est un délit de cinquième classe, donc jusqu’à 200 € la prune. L’idée ? Taper dans la tirelire de ceux qui vendent aux jeunots leurs paquets.
Arrivée PNLT – le plan grand sport contre la clope
Tout ça, c’est pas sorti de l’bord du chapeau : ça sort droit du Programme national de lutte contre le tabac 2023–2027, lancé par Aurélien Rousseau. L’objectif ? Une génération zéro tabac d’ici 2032. Oui, un challenge sérieux, avec des boutades bien dosées : “relève le défi ou crame ta santé” !
Avant même le décret national, 1 600 communes avaient anticipé le move, créant 7 000 zones sans clope (plages, pistes de ski, écoles…). Et là, on passe à la vitesse supérieure, tout le bleu du pays se branche au mode “air pur” dès dimanche. En bref, le tabac se fait virer de plein de spots où il faisait trop le malin.
Ça fume plus sous les cocotiers – la clope bannie des vacances
Ah, la plage… Les tongs, les mojitos, les coups de soleil… et désormais, plus une miette de clope sur le sable ! À partir de ce dimanche, pas question de griller une sèche en matant l’océan. Le mégot sera persona non grata, comme ton tonton relou aux barbecues. Le sable reste chaud, mais le tabac prend un coup de froid. C’est que la plage, mine de rien, c’est aussi le royaume des marmots qui bâtissent des châteaux de sable, pas des usines à fumée.
Tu pensais t’en tirer peinard au square pendant que les gosses tapent dans le ballon ? Raté. Fumer sur les bancs des parcs publics, c’est aussi dans le viseur. Le mégot, ce n’est plus une friandise de l’herbe verte. Même son de cloche sous l’abribus : que t’aies attendu le bus pendant 30 minutes ou que tu sois trempé jusqu’aux chaussettes, va falloir cesser la clope. L’abri, c’est pour la pluie, pas pour le tabac. Le vent tourne.
Cigarette électronique : le joker surprise
Mais alors, quid de la vapote ? Eh bien là, mes p’tits poumons, mystère et boule de fumée : le décret ne dit rien sur la e-cigarette. Un vrai silence radio. Pas de fumée sans feu ? Ici, si ! On se doute bien que ça va pas durer, mais pour le moment, les amateurs de nuages fruités peuvent encore tirer sur leur fraise des bois mentholée… jusqu’à nouvel ordre. Attention quand même à pas confondre “pas interdit” avec “bien vu” : les regards en coin sont gratuits, eux.
Réactions en chaîne : ça tousse dans les chaumières
Alors bien sûr, certains râlent déjà. “On peut plus rien faire”, entend-on sur les forums pour fumeurs nostalgiques. “Après la clope au bar, voilà la clope à la mer qui part en fumée !” Ben ouais, le vent du changement souffle fort. Et vu le taux de cancer du poumon qui explose comme une cocotte-minute oubliée, y’avait peut-être urgence à tirer le frein à main.
Côté associations, en revanche, c’est fiesta. La Ligue contre le cancer s’en frotte les gants : elle qui milite depuis des années pour des “espaces sans fumée” voit là une victoire au goût de goudron évité. Et franchement, pour une fois qu’une mesure santé sent pas le vieux PowerPoint poussiéreux mais plutôt le bon bol d’air, on va pas chipoter.
Le Doc Osasuna : On écrase ?
Alors voilà mes p’tits poumons adorés : si tu veux pas raquer 135 balles, ni passer pour un daron des années 90 avec ton paquet de brunes, va falloir penser à écraser. Cette mesure, c’est pas juste pour emmerder le fumeur plan-plan du dimanche : c’est un coup de balai sur la fumée dans les lieux de vie partagée. Une façon de dire que la clope, c’est plus vraiment dans le décor. Et que les minots ont le droit à un peu d’oxygène pour leurs poumons tout neufs.
T’inquiète, le Doc te lâche pas dans la nature sans filet. Y’a des solutions si tu veux dire adieu à ta clope : patchs, gommes, applis, acupuncture, chewing-gum au poivre ou sevrage à la sueur… Y’a pas de remède miracle, mais y’a moyen de se débrancher sans péter un câble.
En résumé (pour les feignasses) :
- Clopes interdites à la plage, au parc, à l’abribus, et aux abords des écoles, bibliothèques, piscines & co.
- Objectif : protéger les mioches de la fumée passive et faire reculer le tabac comme les marées.
- Vapote autorisée pour l’instant, mais attention à la suite.
- 135 € d’amende prévue pour les contrevenants… mais d’abord un peu de pédagogie.
- Mission gouvernementale : une génération sans tabac d’ici 2032.
- Sanction durcie pour les vendeurs de tabac aux mineurs : jusqu’à 200 € la note.
Voilà, la mauvaise nouvelle pour les fumeurs qui ne fera pas un tabac… Et d’ici là, on éteint la clope, on allume la vie. Allez, zou, à vos patchs !