Quand le mercure tape un sprint et que ton tee-shirt colle comme une sardine au couvercle, il est temps d’appeler le toubib et déclencher le « plan grand froid », merci Maestro. Le Dr Osasuna, spécialiste autoproclamé en transpirations incontrôlées, revient pour une nouvelle consultation hebdo. Au programme : astuces anti-canicule, bons réflexes, coups de chaud évités et petits conseils bien sentis pour ne pas finir rôti comme une txistorra en plein soleil. Préparez-vous, on va s’la jouer plan canicool !
Bon, mes petits guindillas basques à la sauce piquante, faut qu’on cause sérieusement. Parce que là, c’est plus un été, c’est une rôtisserie. T’as le slip qui fait sauna, la casquette qui sent le fromage fondu, et même les lézards râlent parce qu’ils ont plus de place à l’ombre. Faut pas rigoler avec ça. La canicule, c’est pas juste une excuse pour se coller au frigo en caleçon : c’est un vrai danger pour la couenne. Alors on se pose, on écoute Tonton Osasuna et on apprend à survivre dans ce four à ciel ouvert.
Sueur au front, cerveau fondant
Oui, oui, je sais : t’as toujours connu les étés chauds, et tu penses que t’as la clim naturelle parce que t’es du Sud-Ouest. Mais là, mon p’tit piment, on parle pas de chaleur normale. On parle de canicule galopante, version “four à raclette oublié allumé”.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes (et ils hurlent) : y’a eu une flambée de gens qui ont fini aux urgences pour cause de coup de chaud, déshydratation ou cerveau en mode axoa calciné. Même les jeunes, pourtant plus durs à cuire qu’un taloa sans garniture, se font piéger.
Moralité ? Peu importe ton âge, ton niveau de bronzage ou ton nombre de kalimotxos au compteur, la chaleur ça pique tout le monde.
Conseils du Doc : pour pas finir en chipolata grillée
Rubrique “T’as chaud ? Fais pas l’andouille !”
Allez, on révise les bases. Quand la température grimpe plus vite qu’un chat effrayé sur un pin parasol, on adopte le code de survie d’Osasuna :
- Boire comme un chameau : de l’eau, hein, pas du rosé. Avant d’avoir soif, pendant, après, bref : tout le temps. L’eau, c’est la vie. Le pastis, c’est la chute libre pour ta tension.
- Rester planqué à la fraîche : cinéma, bibli, magasin climatisé, ou même la cuisine du tonton qui a tout carrelé en 1982. Le Graal, réfugie-toi dans une église. On évite de sortir entre midi et 18h, sauf si c’est pour rejoindre un congélateur.
- Manger frais : pastèque, tomates, taboulé, tout ce qui a vu un frigo ces 12 dernières heures. Le cassoulet, on le garde pour décembre.
- Stop au kawa et à la binouze : café, thé, alcool, c’est pas l’idéal quand t’as le corps en fusion. Remplace par une bonne eau pétillante avec un brin de menthe, tu verras, ça fait pas de mal à ton foie ni à ton brushing.
- Activités molles only : yoga du farniente, sieste en tongs et slobard ou lecture à l’ombre. Pas le moment de se lancer dans un trail ou un déménagement.
À la maison : transformer ton salon en igloo, ou presque
Rubrique “Fais de ton appart une glacière basque”
T’as pas la clim ? Pas grave. T’as Doc Osasuna.
- ☀️Rideaux fermés côté soleil. Tu veux pas que ton salon se transforme en plancha.
- Courants d’air la nuit. Et si t’as un ventilo, colle-lui une serviette mouillée devant. DIY level ninja.
- Si ton balcon a la chance d’avoir un arbre ou un store, tu peux jouer à ouvrir un peu. Sinon, reste barricadé.
- Et pour rafraîchir l’ambiance, une bonne serpillière mouillée sur les tomettes, ou les pieds dans une bassine à glaçons (option pastèque autorisée).
En voiture, pas de sauna mobile
Rubrique “Conduire ou frire, faut choisir”
- On roule tôt ou tard, pas en plein zénith comme une estafette sans clim.
- Bidon d’eau obligatoire. Même pour les trajets courts.
- On laisse pas Papi, Mamie ni le petit dernier seul dans la C15. Jamais. Même pour acheter du pain. Une voiture fermée, c’est une cocotte-minute.
Les travailleurs en plein cagnard : les vrais héros en sueur
Rubrique “Coup de chaud sur le chantier”
Si tu bosses dehors, ou dans un coin mal ventilé, t’es en première ligne. Patron ou employé, tout le monde doit se serrer les coudes pour éviter de finir en carpaccio humain.
- Pause régulière, zone d’ombre, bidon d’eau et t-shirt trempé : le kit de survie du pro exposé.
- L’INRS propose même des guides à l’attention des entreprises. Parce qu’un ouvrier bien hydraté vaut mieux qu’un salarié décédé.
- Nouveauté 2025 : les agents publics ont aussi leur décret anti-canicule. Le droit à la pause fraîche, c’est pas du luxe.
Spéciale prévention piscine : plouf avec précaution
Rubrique “Trempette sans drame”
Quand il fait chaud, on rêve tous de se jeter à la baille. Mais attention à pas passer du mode grillade au mode noyade :
- Les gamins ? Surveillés comme le lait sur le feu.
- Respect des consignes. Et si t’as le vertige, évite le plongeon olympique.
- Prends ton temps, mouille la nuque, vérifie ton état. Pas de bravade au fond de l’Adour.
Le coin prévention du Doc Osasuna : pour pas virer flammèche
Rubrique “Faut savoir fêter sans cramer”
En cas de pépin, le site vivre-avec-la-chaleur.fr est ton nouveau meilleur pote. Et pour ceux qui aiment tout gérer depuis leur téléphone, l’appli BayonneMaVille, c’est du petit lait : infos canicule, points de fraîcheur, prévention, et même où choper une casquette stylée.
Un p’tit coup d’œil aussi à la charte du festayre version chaleur : pas d’alcool à outrance, on surveille ses potes, on fixe un point de ralliement et on n’oublie pas qu’on est tous le glaçon de quelqu’un.
Le mot de la fin : restons frais, restons vivants
Bon mes petits chipirons en surchauffe, l’été est là, il tape fort, et il compte pas lever le pied. On peut pas refroidir le soleil, mais on peut sacrément s’en protéger. Alors, on arrête les plans débiles à 14h sous le bitume, on boit, on mange, on s’ventile, et surtout on surveille les anciens, les mioches, les potes solos et même le voisin grincheux.
Osasuna, ça veut dire santé. Et pour la garder, en période de canicule, le style, c’est la fraîcheur.
À la semaine prochaine pour un nouveau numéro du Doc Osasuna
Titre de l’épisode à venir : “La crème solaire ou la cata : comment éviter de finir panure de crevette à la plage.”