54 % d’augmentation de la délinquance sur la côte basque. 680 interpellations de migrants en janvier 2025, cinq fois plus qu’en janvier 2024. Ces chiffres annoncés par la préfecture ont de quoi faire frémir, sauf que… comme disait ma grand-mère : “Les chiffres, c’est comme les bikinis, ça montre beaucoup mais ça cache l’essentiel.”
Des stats qui ont la bougeotte
Sur le terrain, policiers et gendarmes mettent le paquet à la frontière, et forcément, plus on contrôle, plus on interpelle. Mais est-ce qu’il y a vraiment plus de migrants en vadrouille ou juste plus de contrôles ? Pour Amaia Fontang, de l’asso Etorkinekin, ces chiffres sentent le raccourci facile : “On ne connaît pas beaucoup de migrants délinquants. Il y en a, comme partout, mais pas de quoi repeindre la carte du crime en rouge basque.”
Des chiffres… mais pas tous les chiffres
Et attention, ces stats ne concernent que la délinquance sur la voie publique. Pas de cybercriminalité, pas de sécurité routière, pas de violences intra-familiales. Bref, c’est comme si on comptait les piments d’Espelette sans les plats dans lesquels ils finissent. Jérôme Bourrier, procureur de Bayonne, le rappelle : une interpellation ne fait pas une condamnation.
Alors, y a-t-il un vrai lien entre immigration et délinquance ou juste un effet d’optique dû aux contrôles musclés ? Une chose est sûre, au pays du piment, le débat est sacrément relevé.
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.