Consultation avec le Dr Osasuna : Vacances d’été, comment choisir sa crème solaire sans cramer sa peau ?




Bonjour cher-e-s patient-e-s addicts au soleil, ici le Dr Osasuna, votre dermato de garde en mode vacances. Je vous accueille pour un petit check-up à la plage : comment choisir sa crème solaire sans se faire griller comme une brochette ? Entre les SPF, les labels écolos et les arnaques qui “protègent l’océan”, vous êtes aussi perdus qu’un nageur sans tuba. Alors, on enfile nos tongs, on sort le parasol, et on fait le point sans faiblir d’une virgule

Cet été, ma chérie, le soleil n’est pas tendre : il crame les peaux comme un barbecue mal surveillé. Séquelles ? Les coups de soleil débarquent, les joues rougissent et l’épiderme crie « SOS ! ». Avec un triplement des cancers de la peau entre 1990 et 2023, près de 18 000 nouveaux cas en 2023, dont 85 % dus au soleil selon Santé publique France, faut plus badiner avec sa crème solaire. Face à la jungle des flacons (SPF, labels, mentions “ocean safe”…), on va t’aider à pas te melonner tout l’été : bienvenue dans la consultation Du Doc Osasuna.

Avant même la crème… protéger physiquement, à tout jamais

Avant d’en tartiner une tonne, y a des réflexes à adopter :

Fuir les plages entre 11 h et 16 h, quand les UV s’acharnent.

Porter chapeau de paille, lunette stylée et t-shirt cover-up, si t’es pas vampire, c’est pas du luxe.

La crème ? Un gadget utile, pas un Superman : tu l’utilises après avoir mis ta tenue anti-UV.

Comme dirait la FEBEA, la crème protège, mais c’est pas une armure en acier inoxydable. C’est un plus dans ton arsenal anti-bronzage raté.

SPF : plus ça pue, plus ça brûle… ou pas

Le SPF (Sun Protection Factor) : ce chiffre qu’on croit magique mais qui cache bien son jeu.

SPF50+, c’est le minimum si t’as la peau blanche comme un cachet d’aspirine.

Une peau foncée ? Max SPF 30, même tonalité caramel : ça suffit pas pour bronzer en toute tranquillité.

Attention, SPF50 ne veut pas dire 50 minutes de résistance ! Non, c’est un bouclier testé en labo : épais, uniforme, sans sueur ni plongeon. Dans la vraie vie, le soleil, la baignade, ta serviette… bouffe la crème en quelques rayons UV. Alors : recharge ton corps toutes les deux heures, surtout après t’être barbouillé comme une crêpe.

Même quand t’es déjà bien hâlé, ne baisse pas la garde : ta peau produit sans cesse de nouvelles couches vulnérables. Le Dr Osasuna dit : « SPF bas = risque maxi, même teint caramel. »

UVA vs UVB : deux rayons, deux dangers

Le SPF parle UVB, ces salauds qui font rouge, qui brûlent, qui cognent. Mais les UVA ? Plus fourbes : invisibles, responsables du vieillissement prématuré, des rides et des taches.

En UE, la règle : la protection UVA doit être au moins le tiers du SPF UVB.

SPF 30 → UVA 10 ; SPF 50+ (~60) → UVA 20 minimum.

Cherche le petit rond “UVA” sur le tube : sans lui, ta crème est un bluff marketing.

Label écolo ou greenwashing ?

Attention à la crème “Ocean Safe” : c’est pas parce qu’on le dit que c’est vrai. Chaque année, 25 000 tonnes de crème solaire finissent dans les océans (48 litres par minute !), toxiques pour les coraux… et pas très propres pour ta vieille serviette salée.

Cherche les labels sérieux : Écolabel Européen, Ecocert Cosmos, Cosmébio Cosmos.

Évite : les crèmes avec BP 3, octocrylène, octinoxate, homosalate, antibiotiques chimiques qui font le buzz sous l’eau.

Surfrider t’envoie les watts : stop aux extincteurs chimiques dans les océans !

Dr Osasuna, lui, dit : bronze bio, mais sans embrouille, ok. Et consomme avec modération : même les labels écolos s’écoulent mal dans l’eau.

Nano ou pas nano : le filtre invisible qui inquiète

Il existe 2 familles de filtres UV :

Organiques, chimiques, à prononcer avec ‘bp3’.

Minéraux, comme le dioxyde de titane ou l’oxyde de zinc, naturellement plus friendly. Luxe si tu veux.

Mais pb : les nanoparticules. Mini format = maxi pollution potentielle.

Pas de mention nano ? Souviens-toi, ça peut être caché sous un emballage chimique.

Le top si t’es au budget : un filtre minéral sans nano, mais Dr Osasuna prévient : même « bio », faut pas faire le zombie des plages.

Stick, spray, lait ou huile ? Trop de choix…

La galénique compte :

Spray : pratique, mais contient des gaz, inhalation possible, et c’est craignos pour les poumons et l’environnement.

Stick : parfait pour nez, lèvres, pommettes, mais pas pour couvrir une plage complète.

Lotion/crème : uniforme, efficace, glisse bien, mais faut frotter largement.

Huile de bronzage : jolie teinte, mais zéro SPF ou SPF trop bas. À oublier.

Conseil du doc : évite les sprays à nanoparticules et privilégie les crèmes solides à étaler.

Crème pour enfant : hypo ou pas hypo ?

Pour kidz : pas de crème spéciale, mais des formules hypoallergéniques pour peaux sensibles.

Bébé = zéro soleil direct, emballe-le dans un t-shirt, une casquette, puis hop à l’ombre.

On reste vigilant sur la composition, mais qu’importe le tube : tout le monde doit avoir un SPF ≥ 30.

Même HÂLÉ, on bronze avec protection

Bonne nouvelle : oui, même avec un SPF éléphantesque, tu bronzes toujours. L’effet bœuf du Dr Osasuna : tu prends pas feu comme une frite dans la poêle. Tu bronzes, mais tu prends pas un million de coups d’UV dans la gueule. Alors tartine, en rythme, fais pas le radin.

UFC Que Choisir a testé : que valent vraiment 8 crèmes SPF ≥ 50 ?

L’UFC Que Choisir a scruté 8 marques : La Rosée, SVR, La Roche-Posay, Avène, Garnier, Nivea Sun, Bioderma et Mixa. Résultats :

Tous protègent contre ≥ 90 % des UV inférieurs à 370 nm (UVB).

UVA : certaines crèmes (Garnier, La Roche Posay, Mixa, SVR) indiquent un blindage contre les ultra longs UVA, mais c’est pas normé.

Cosmetic Score :

La Rosée sort bien, mais les autres (Garnier, Mixa…) ont un score environnemental mitigé (note E), malgré une note A pour emballage.

Avène se fait taper sur les doigts pour un ingrédient vraiment bof pour l’environnement.

Texture : SVR collant, La Roche-Po faillit (fluide plastique), la plupart faciles à étaler mais parfum chimique. Avène laisse des traces blanches.

Bref : pas de crème parfaite, mais maintenant t’as une idée claire.

Résumé express du Dr Osasuna

✅ À faire / À éviter

Choisir un SPF ≥ 30 (50+ pour peau claire) Se croire protégé pour 50 min après application

Tutoriel tartinage toutes les 2 h Utiliser spray sans filtre minéral

Vérifier le petit rond UVA Acheter sans regarder les labels réels

Privilégier les labels certifiés Placer ta peau en short sans crème

Porter chapeau et lunettes Croire qu'”ocean-safe” c’est magique

Appliquer généreusement de la crème Bronzer sans remettre de crème après baignade

Bronzer malin, pas cramer bête

Cet été, drague pas ton ombre, fais pas ton stencil sur la plage. T’inquiète pas, tu peux bronzer : juste pense crème. Le bon SPF, le bon label, l’application généreuse, et pas de spray sur caillou chaud.

Entre deux mojitos et un plongeon dans l’Atlantique, souviens-toi : un peu de sérieux sous le soleil, c’est mieux que la rouille de peau à 50 balais. Un conseil : sous ton parasol, prends soin de ton épiderme ! Belle saison ensoleillée, sans coupure UV inattendue.

Bon bronzage (avec filtre) et bonnes vacances — Dr Osasuna.


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