Aujourd’hui, si tu oses poser une question, tu ne fais pas preuve de curiosité ou d’esprit critique.
Non, tu es complotiste.
C’est pratique, ça évite le débat et surtout, ça dispense d’avoir à répondre avec des arguments.
Un monde binaire : Suis le dogme ou ferme-la
Le fonctionnement est simple :
- Tu crois aveuglément ce qu’on te dit ? Bravo, t’es un citoyen modèle.
- Tu oses dire “J’ai un doute” ? Boum, t’es un complotiste.
Le vrai problème ? Ce mot est devenu une arme pour disqualifier tout raisonnement qui sort des clous.
Tout était complotiste… Jusqu’à ce que ça devienne réel
Petit récapitulatif des “délires complotistes” devenus vérités officielles quelques mois plus tard :
- Dire que certains médias sont contrôlés par des intérêts financiers ? → Complotiste… jusqu’à ce que les chiffres le confirment.
- Dire que certaines décisions politiques sont motivées par des lobbys ? → Complotiste… jusqu’à ce qu’un scandale éclate.
- Dire que les gouvernements utilisent la peur pour contrôler les populations ? → Complotiste… jusqu’à ce que les lois liberticides s’enchaînent.
Mais attention, si tu te souviens de ces incohérences, c’est que t’es vraiment perdu dans le terrier du lapin blanc.
L’Argument Ultime des Fainéants Intellectuels
Quand on ne sait plus quoi répondre, on sort le Joker magique :
- “Ah non mais ça, c’est un discours complotiste.”
- “Tu devrais faire attention aux fake news.”
- “T’as regardé trop de vidéos YouTube.”
Traduction : “Je ne veux pas entendre ce que tu dis, donc je vais juste te coller une étiquette.”
Le Verdict ?
Si penser par toi-même fait de toi un complotiste, alors autant assumer jusqu’au bout.
Parce qu’à choisir entre gober tout sans réfléchir ou se poser des questions interdites, le choix est vite fait.
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