Panique sous les tongs à Hendaye, où le moustique tigre a décidé de faire son petit solo sans autorisation. Pour la première fois au Pays Basque, un cas autochtone de chikungunya a été repéré en bord de Bidassoa. Le moustique n’avait même pas de passeport, c’est dire si la situation chauffe sous les casquettes. La victime, qui n’avait pas mis un orteil dans une zone contaminée depuis quinze jours, a chopé le virus sur place, preuve que même sans voyage, on peut se faire embarquer par cette saleté de bestiole.
Résultat : les autorités sortent l’artillerie anti-diptères. Démoustication musclée dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 août, entre la gare et Joncaux. Sortez pas vos draps, planquez les jouets et rangez les gremlins : ça va pulvériser sec à base de pyréthrines, l’arme fatale des anti-zzz. Entre 22 h et 7 h du mat’, ce sera ambiance brume tropicale pour moustiques rebelles. Et pour les jardiniers du dimanche, attention : évitez les tomates sauce insecticide pendant trois jours.
La préfecture, elle, la joue pas flippette mais reste sur le qui-vive. “Les symptômes sont légers”, qu’ils disent. Ouais, mais vaut mieux pas rigoler avec un moustique qui joue les serial piqueurs. Alors on se couvre, on se badigeonne d’anti-bzz, et on mate d’un sale œil toute aile rayée qui s’approche trop près. Parce qu’au Pays Basque, les seuls trucs qu’on veut voir voler, c’est les pelotes, pas les virus exotiques.
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