Neuvième séance consécutive de hausse pour le CAC 40, qui continue de grimper comme si l’échelle n’avait pas de fin. Avec une clôture à 7 927,62 points (+0,44 %), l’indice parisien confirme qu’il carbure à la nitroglycérine. Bilan de la semaine ? Un joli +2,83 %. Le luxe, ce secteur qui ne connaît pas la crise, a encore fait des étincelles. Kering, LVMH, Hermès et consorts ont sorti les diamants et les lingots pour illuminer la place parisienne
Côté bourse, Burberry a joué les locomotives du jour avec une performance étincelante : +9,55 % à 1 172,75 pence sur la place londonienne. Des résultats trimestriels rassurants qui ont donné des ailes à ses cousins français. Résultat :
- Kering a bondi de 4,49 % à 258,30 euros, décrochant la médaille d’or du CAC 40.
- LVMH a vu ses actions grimper de 1,87 %, un joli 734,10 euros dans la poche.
- Hermès n’a pas fait pâle figure avec un gain de 0,87 %, histoire de rappeler que les foulards en soie se portent mieux que jamais à 2 662 euros l’unité.
- L’Oréal, qui ne rate jamais une occasion de se faire belle parce qu’elle le vaut bien, a ajouté un modeste mais élégant +1,10 % à 358,45 euros.
Ericsson chute et dévisse comme un portefeuille sans stop-loss
Si certains s’envolent, d’autres tombent de leur piédestal. Ericsson a connu une journée digne d’une descente en rappel sans corde : une chute de 12,72 % à 85,20 couronnes suédoises. L’équipementier télécom n’a pas convaincu avec ses bénéfices opérationnels ajustés. Entre des attentes à 10,3 milliards de couronnes et une réalité qui s’est arrêtée à 9,8 milliards, ça pique. La pire journée depuis un an et demi pour ce géant, qui aurait bien besoin d’un boost réseau 5G dans son propre bilan.
PMI : l’Europe prend un café serré, les États-Unis un thé tiède
Sur le front des chiffres économiques, le PMI Composite de la zone euro a affiché un petit +0,5, passant de 49,7 à 50,2 en janvier. On flirte donc tout juste avec la croissance. En France, l’indice n’est pas aussi glamour : 48,3, toujours sous le seuil de 50. L’Allemagne, elle, fait mieux que prévu avec 50,1, montrant que le diesel de son économie redémarre doucement.
Aux États-Unis, le PMI pour les services est passé de 56,8 à 52,8. Le marché a tiqué. Le Dow Jones et le Nasdaq, dans la foulée, ont joué les boudeurs :
- Dow Jones : -0,18 % à 44 482 points.
- Nasdaq : -0,10 % à 20 033 points.
Même Boeing, qui espérait planer, s’est crashé : -0,93 %. Le constructeur aéronautique a annoncé une perte préliminaire de 5,46 dollars par action pour le dernier trimestre 2024. Le marché tablait sur une perte moins abyssale. Mauvaise passe pour les avions, et pas qu’en papier.

Seb fait mijoter ses résultats
Côté petit électroménager, Seb a tenu bon, parce que tout le monde le sait, « Seb, c’est bien ». Avec une hausse modeste de 0,27 % à 91,20 euros, le groupe a dévoilé un chiffre d’affaires annuel de 8,266 milliards d’euros, en léger retrait par rapport au consensus attendu à 8,28 milliards. “Les Français continuent de cuire à point,” ironise un analyste, rappelant que les ventes grand public dépassent celles de l’année Covid, où tout le monde s’était équipé pour survivre au confinement.
L’or brille, l’euro surfe, les investisseurs débriefent
Dans ce climat, certains parient sur les valeurs refuges. L’or reste bien installé à ses sommets, pendant que l’euro affiche une belle progression à 1,0512 dollar (+0,93 %). Une devise qui prend des couleurs face au billet vert, comme pour rappeler qu’elle a encore du coffre.
Avec une neuvième séance dans le vert, le CAC 40 joue les ténors du trading, porté par un secteur du luxe qui semble avoir trouvé la formule pour transformer tout ce qu’il touche en or. Mais attention, la Bourse est aussi imprévisible qu’un marché aux poissons. Pour l’instant, Paris brille. On croise les doigts pour que la prochaine séance ne se transforme pas en krach surprise, à la sauce suédoise façon Ericsson.
Et comme disent les pros : “Tradez bien, et gardez vos stops serrés.“
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.