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Ça sent l’algue rance sur la côte basque

Y a pas que les méduses qui piquent cet été : l’Ostreopsis ovata, une microalgue qui a le vice en miniature, s’est incrustée dans les eaux du Pays basque comme une touriste sans valise. Repérée depuis le 15 juillet, la toxique squatte les plages en douce, mais fout un sacré bazar : à Biarritz, le Port-Vieux a dû fermer boutique temporairement, histoire d’éviter que les baigneurs finissent avec le nez en fontaine et la gorge façon papier de verre.

Elle a beau être microscopique, elle tape fort. Quand elle se fait décoiffer par les vagues, elle relâche ses toxines dans l’eau et dans l’air. Résultat : toux, fièvre, yeux en feu, vomitos, voire saignement de nez pour les plus poisseux. Même un prof de surf s’est fait rincer, au sens médical du terme. « 600 000 cellules au litre » lâchait la maire Maider Arosteguy, avant de souffler que c’est retombé à 30 000 depuis. Tant mieux, mais faut pas trop tirer sur la corde d’algue.

Pour éviter de finir avec la tête à l’envers et le nez qui gratte, mieux vaut éviter les embruns suspects et se doucher fissa après trempette. Et si vous croisez un poisson louche, videz-le comme un paquet douteux. Crustacés et fruits de mer, eux, c’est niet. Bref, on a vu plus glam comme ambiance de vacances. L’ARS déconseille aux fragiles de traîner leurs tongs sur le sable pour le moment. Cette algue-là, elle n’est pas venue bronzer… elle est là pour nous emmerder.

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