Ça rame chez les taxis : la grève tourne au bouchon basque

Ce jeudi 29 mai, les taxis ont décidé de rouler des mécaniques… à deux à l’heure. Depuis Saint-Pierre-d’Irube jusqu’à l’aéroport de Biarritz, en passant par Bayonne et l’hôtel du Palais, une centaine de taxis du Pays basque et des Landes ont transformé les routes en circuit de limaces motorisées. Objectif : faire entendre leur ras-le-bol contre les VTC et la nouvelle sauce réglementaire du transport sanitaire qui risque de leur coûter cher, notamment pour les trajets médicaux remboursés par la Sécu. Et comme ils le disent eux-mêmes : « c’est pas le moment de nous la faire à l’aspirine ! »

Pendant ce temps-là, à Pau, les taxis ont mis le turbo… pour mieux tout bloquer. Une quarantaine de chauffeurs ont démarré un cortège bien lent, bien large, et bien embouteillé direction l’aéroport via l’A64. Pendant que d’autres s’installent tranquillou près de la gare et dans le centre-ville pour une pause café version klaxon. Résultat : ça bouchonne sévère dans tous les coins, et même les BlaBlaCars doivent blablater un peu plus longtemps.

La préfecture, elle, conseille de fuir les zones piégées comme une course de Mario Kart au ralenti : centre-ville de Pau, gare, centre de Biarritz, aéroports… En bref, si vous aviez prévu une petite virée tranquille, oubliez : aujourd’hui, le Pays basque, c’est escargot land. Et côté taxis, tant que personne n’écoute, ils continuent de klaxonner à l’unisson : « on n’est pas là pour faire du tourisme… on veut juste bosser sans se faire rouler ! »


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