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Bourse : Quand les marchés prennent un gadin, ça fait des vagues !




Les places financières européennes ont fini la semaine en mode yoyo cassé, concluant dans le rouge vif, avec une séance plombée par un rapport sur l’emploi américain qui n’a pas franchement rassuré les investisseurs. Bref, côté marchés, ça sentait plus la correction boursière que la corne d’abondance

Et pour ne rien arranger, le CAC 40 a lâché 0,94%, finissant à 8 120,80 points, réduisant ses gains hebdomadaires à un maigre +0,1%. Son cousin d’outre-Rhin, le DAX 40, a mieux résisté malgré la secousse, affichant une perf’ hebdomadaire honorable de +2,2%. En revanche, Wall Street a pris un sacré coup de bambou, avec un Dow Jones en passe de perdre 3,3% sur la semaine. Un carnage.

L’emploi US fait tousser les marchés

Le rapport sur l’emploi américain de février a fait l’effet d’un coup de massue sur les traders, confirmant que l’économie américaine rame sévère. Les chiffres sont tombés, et c’est pas glorieux :

Résultat ? Les marchés, déjà fébriles, ont dévissé comme un château de cartes monté un jour de grand vent.

L’Allemagne et ses gros chantiers dopent les taux

Dans la catégorie “quand ça bouge, ça bouge”, Bank of America a qualifié la semaine de “spectaculaire”, avec des variations dignes d’un grand huit financier. En ligne de mire :

Pourquoi cette envolée ? Simple : les dépenses de défense en Europe et les grands travaux en Allemagne envoient des signaux positifs aux investisseurs. Conséquence directe : le Bund à 10 ans affiche 2,839%, en hausse de 43 points de base sur la semaine.

Et pendant que les taux s’affolent, l’euro se muscle grâce à l’écart de taux qui se réduit avec les US. Résultat ? 1,0847 dollar en clôture vendredi.

Gagnants et perdants de la semaine

Côté actions, y a eu des gagnants et des sacrifiés :

Les champions de la semaine

Les perdants de la loterie boursière

La Russie souffle le chaud et le froid

Petite lueur d’espoir en fin de séance : Bloomberg a lâché une bombe en annonçant que la Russie pourrait envisager une trêve en Ukraine, si des avancées sont faites vers un accord de paix définitif. Cette annonce a brièvement calmé le jeu sur les marchés, mais l’embellie a été de courte durée.

Conclusion : une semaine agitée, mais pas un crash

Entre un emploi US en berne, des taux qui flambent, une bourse du luxe en mode rabais, et une géopolitique qui joue avec les nerfs des investisseurs, la semaine a été riche en émotions. Mais pas de panique, la finance adore le drama et la semaine prochaine risque encore de nous réserver quelques ascenseurs émotionnels.

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