Bourse : Le CAC fait du love sur les marchés, Edenred se prend un râteau




Mes chers petits porteurs d’amour et d’actions en mal de sensations fortes, aujourd’hui, on va parler de cœur qui palpite… sur les marchés financiers ! Eh oui, pendant que certains cherchent leur moitié sur Tinder, d’autres trouvent leur bonheur sur le CAC 40, bien qu’il soit un peu la tortue des indices. Et cette semaine, Cupidon avait visiblement décidé de troquer ses flèches contre des graphiques boursiers

Cette semaine, notre bon vieux CAC 40 a joué les lovers en série. Avec quatre séances d’affilée en mode “c’est pas moi, c’est mon cœur”, il s’est offert un joli +3,44%, comme un ado amoureux qui bombarde des textos niais à 3h du matin.

Ce vendredi, il a même rechaussé ses mocassins vernis pour grimper de 0,45%, terminant la séance à 7 536,26 points. De quoi donner le tournis aux plus frileux des investisseurs, habitués à voir leur portefeuille tanguer comme un bateau ivre. À croire que le CAC 40 avait trouvé le Saint-Graal : un mélange de résultats d’entreprise au top et un petit apéro de détente sur la guerre commerciale.

Bref, sur l’échelle de l’amour boursier, on était clairement sur un “je te veux, toi et ton dividende”.

EuroStoxx50 : lui aussi dans le mood love

Pendant ce temps, l’EuroStoxx50 n’était pas en reste. Il a roulé un beau patin aux investisseurs avec +0,76%, clôturant à 5 153,61 points. Le genre de moves qui fait rougir même les banquiers suisses.

Mais attention, comme en amour, tout n’était pas tout rose : pendant que nos indices européens faisaient les yeux doux, Wall Street, lui, jouait la diva en robe noire, s’apprêtant à finir dans le rouge. À 17h30, le Dow Jones se payait un petit gadin de -0,60%. Visiblement, la love story entre les traders new-yorkais et leurs portefeuilles avait tourné à la rupture express.

Chine, USA : “Je t’aime, moi non plus”

Côté relations internationales, c’était le sketch du “je t’appelle, tu décroches pas, je te ghoste, puis je like ta story Insta sans t’écrire“. Bref, vous l’avez compris, je te tape un « vu » et basta !

Selon Bloomberg, la Chine envisagerait de suspendre ses surtaxes de 125% sur certaines importations ricaines. Pas mal pour détendre l’atmosphère, façon chocolat chaud un soir de Saint-Valentin.

Sauf que, dans ce grand roman-feuilleton, Donald Trump s’est fendu d’une déclaration un peu nébuleuse : “Xi Jinping m’a appelé“. Oui, mais quand ? Où ? Comment ? Mystère et boule de gomme. Pékin, pour sa part, a répondu en mode “t’es qui toi ?“, démentant tout échange de textos amoureux.

Bref, dans ce couple infernal, c’est plutôt “ménage à trois avec la confusion”.

Les Ricains : moral en berne, portefeuille en rideau

Pendant ce temps-là, le moral des consommateurs américains fondait comme une glaciaire oubliée en plein cagnard sur la plage d’Hendaye. L’indice de confiance de l’Université du Michigan a chuté à 52,2 en avril, contre 57 en mars. Même si les économistes pariaient sur un gadin à 50,8, c’est quand même une des pires notes jamais enregistrées.

D’après Joanne Hsu, la boss de l’enquête, c’est simple : les Ricains voient des risques partout, comme une ex-parano sur Insta. Guerre commerciale, peur de l’inflation, marché du travail pas sexy… tout y passe. Ambiance rupture douloureuse sur fond de playlist déprimante.

Le CAC 40 : une semaine à battre des records de love

En mode lover invétéré, notre CAC national a réussi quatre jours verts d’affilée, et ce, même en semaine courte. Seul mercredi avait fait la tronche, mais pour le reste, c’était fleurs, chocolats et bougies parfumées.

Ce vendredi, la journée avait bien démarré, avant un petit coup de stress digestif à midi. Le CAC a d’abord monté d’un coup sec (mode “j’ai vu mon crush”), avant de redescendre (mode “je me rends compte qu’il est en couple”). Mais au final, il a tenu bon, malgré un Wall Street qui avait décidé de bouder.

Résultat des courses : +3,41% sur la semaine, soit un joli gain de 250 points. Même un trader chevronné n’aurait pas osé rêver d’une love story aussi prolifique.

Les histoires d’amour et d’Accor

Le gros chouchou de la semaine, c’était Accor, d’accord ? Le géant de l’hôtellerie a roulé sur ses petits camarades en se payant un +6,30%, à 43,22 euros. De quoi donner envie d’investir dans une chambre double.

Pourquoi tant d’amour ? Parce que dans ses résultats trimestriels, Accor annonce 1,349 milliard d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 9,2%. Et son RevPar (revenu par chambre dispo pour les intimes) a aussi fait des galipettes à +5%.

Partout dans le monde, le groupe fait carton plein : +28% au Moyen-Orient, +32% en Asie du Sud-Est. Même la France et l’Angleterre, un peu à la traîne à cause des “effets calendaires” (coucou les jours fériés chelous), n’ont pas trop plombé la fête.

Bref, Accor c’est la success story qui file droit au CAC, façon slow langoureux sous boule à facettes.

Edenred et Pluxee : râteau boursier

Mais dans toute love story boursière, il faut des losers du bal. Et là, Edenred et Pluxee se sont pris une grosse râteau party.

Vers 11h, les deux titres se sont viandés sévère : -16,78% pour Edenred, -8,76% pour Pluxee. Autant dire que les porteurs ont ramassé leurs dents.

La faute à un article brésilien dans Ootimista qui raconte que le gouvernement de Lula voudrait dégager les cartes de tickets-resto pour remplacer tout ça par un virement Pix. Traduction : plus de commission pour Edenred et Pluxee = plus de champagne au bureau.

Et vu qu’ils font près de 30% et 38% de leur chiffre en Amérique du Sud, c’est un peu comme si on leur avait coupé l’oxygène pendant leur premier baiser.

Guerre commerciale : la valse-hésitation

Du côté des politocards, c’est toujours “je t’aime, moi non plus”. Donald Trump veut croire à des accords d’ici un mois. La Chine, elle, joue la meuf mystérieuse qui ne répond qu’en emoji.

En parallèle, on caresse l’espoir d’accords commerciaux avec la Corée du Sud, l’Inde et le Japon. Mais à ce stade, c’est comme espérer un retour de ton ex juste parce que tu as liké ses vieilles photos Facebook : rien de concret.

La Fed : “on pourrait baisser les taux”

Pour donner encore plus envie d’acheter de l’amour boursier à la criée, les gouverneurs de la Fed nous sortent leur plus beau discours de Saint-Valentin.

Christopher Waller se dit prêt à baisser les taux si le chômage remonte. Et Beth Hammack, elle, rêve carrément d’une baisse dès juin si les chiffres économiques font la tronche.

De quoi raviver les flammes sous les portefeuilles en mal de sensations fortes.


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