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Bourse de Paris : le CAC 40 joue les funambules à l’approche du 9 juillet




Ce vendredi, la cote a été bougonne. Le CAC 40 a piqué du nez à l’ouverture, a lutté pour se redresser, mais est resté planté en dessous des 7 700 points, avant de signer une baisse de  0,75 % (7 696,27 pts). Résultat : les traders ont les yeux dans l’orange, et les bilans en mode grand écart entre tension et espoir

Ambiance “stand-by” avant le 9 juillet

Les fauves des salles de marché restent en mode “wait & scan”, cramponnés à la date fatidique du 9 juillet. Pourquoi ? Parce que les négociations commerciales avec les USA piétinent : Union européenne, Japon, Inde… tout patine à la douane, et les importateurs sont sur la sellette. Conséquence : nervosité, prudence, volumes faméliques (2,339 milliards €), bref : on sent le souffle court.

À l’inverse, Wall Street est au repos (férié pour l’Independence Day) et ne bouge pas, ce qui ne permet pas au CAC de se refaire une santé. Résultat : SBF 120 perd 0,73 % (5 851 pts), le DAX allemand recule de 0,61 % (23 793 pts), tandis que le FTSE 100 reste planqué à plat.

Tour d’horizon planétaire : un peu frileux partout

9 juillet : le couperet qui fait trembler les indices

La tension monte. Alors que le président Trump menace de basculer les surtaxes de 60 70 % à… 10 20 % dès le 1er août, on sent les investisseurs avaler leur salive. Et comme il est possible que l’UE, le Japon et l’Inde arrivent trop tard au guichet, on se retrouve avec une Bourse qui joue la planche de salut : prudente, stressée, en mode “et si tout cassait”.

À l’affiche ce lundi 7 juillet

Dès lundi, on reprend la partie économiques : OPEP+ va encore jouer les Sherpa avec la production de brut ; l’industrie allemande va raconter sa vie ; et les ventes au détail de l’eurozone tenteront de rassurer ou faire flipper. Ça devrait secouer un pochinetto dans les chaumières.

Rémy Cointreau : Cheers à l’exemption qui fait boomer les fidèles du cognac

Alors que la séance saignait, un rayon dans la grisaille : Rémy Cointreau grimpouille de +2,18 % (48,84 €). Pourquoi ? Parce que la Chine lui a offert le sésame : pas de surtaxes chinoises ! En résumé : exit le coup de jus de 24,9-27,7 % qui menaçait les spiritueux, car Rémy & co ont accepté d’augmenter leurs tarifs de 12-16 %.

Antidumping chinois : Rémy malgré tout récompensé

Pour cause, 34 producteurs, dont Hennessy, Rémy, Martell, ont négocié un deal doux (didou doudii dildou…) : pas de taxe extrême, basta l’hémorragie. Alors que les bottes du BNIC annonçaient  50 M€ de pertes par mois à cause de caution douanière, la levée de surtaxe est un coup de fouet. Florent Morillon (BNIC) parle de “deal pas parfait mais gérable”, tandis que Macron salue une “étape positive”, tout en promettant de maintenir les relations serrées pour éviter d’autres fusils sur la barrique.

Les flops : TP, Stellantis & Publicis coulent le navire partiel

Pendant que Rémy prenait de la hauteur, Teleperformance (-2,47 %, à 83,68 €), Stellantis (-1,92 %) et Publicis (-2,26 %) tiraient la lanterne rouge du CAC. TP, après six séances de hausse, a brutalement dévissé. Résultat : le top (Rémy), le flop (TP, Stellantis, Publicis).

Indices & Entreprises : mood très rollercoaster

Indice / EntrepriseMouvements récents
CAC 40–0,75 %, 7 696 pts
SBF 120–0,73 %, 5 851 pts
DAX–0,61 %, 23 793 pts
Rémy Cointreau+2,18 %, 48,84 €
TP–2,47 %, 83,68 €
Stellantis–1,92 %
Publicis–2,26 %

Analyse de l’émission market

Bon, candides de la finance, on est au bord du précipice. Le 9 juillet, c’est la date à la fois attendue… et redoutée. Soit ça passe crème, soit ça fait un carnage à l’américaine. L’absence d’accord avec les gros machins qui bougent l’économie mondiale, ça fout les jetons. Résultat : on donne de la marge, on vend la meilleure actrice (Rémy), et on évite de se noyer dans TP et Stellantis.

La semaine qui vient : on rentre les mats

Pour résumer façon trader dans un bar PMU

Conseil de Red Art : Si t’as des sécu, accroche-les, car ça risque de cavaler sévère avant la date. Et pour les amateurs de Cognac, trinquez, mais avec modération, sinon vous risquez de danser sur un volcan financier.

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