L’actualité chez Boeing décolle sur les chapeaux de roues ce mercredi avec l’arrivée d’un nouveau pilote de ligne à la tête de l’avionneur américain. Kelly Ortberg prend les commandes dès le 8 août, remplaçant Dave Calhoun, qui quitte le cockpit pour profiter de sa retraite bien méritée. On espère qu’Ortberg sait comment éviter les turbulences, car Boeing vient d’annoncer des pertes colossales
« Je suis extrêmement honoré et reconnaissant d’intégrer ce groupe emblématique, » a déclaré Ortberg en mettant les pieds sur la passerelle. Espérons qu’il ait bien attaché sa ceinture, car le vol risque d’être mouvementé. Avec une perte nette de 1,44 milliard de dollars au deuxième trimestre, Boeing navigue en zone de turbulence sévère.
Atterrissage d’urgence pour Calhoun
Les chiffres publiés ce mercredi sont loin d’être au beau fixe. Les analystes s’attendaient à une perte inférieure au milliard, mais Boeing a dépassé les prévisions… et pas dans le bon sens. Le chiffre d’affaires a lui aussi piqué du nez, atteignant 16,86 milliards de dollars, soit une chute libre de 15% par rapport à l’année précédente. Une descente aux enfers que même les masques à oxygène n’auraient pu éviter.
Dave Calhoun, nommé directeur général début 2020 après les crashs tragiques des 737 MAX en 2018 et 2019, avait pour mission de redresser la barre en promettant de se concentrer sur la sécurité. Malgré ses efforts, la crise a continué de secouer Boeing comme un vol en pleine tempête. Son départ à la retraite, annoncé le 25 mars, signe une page qui se tourne dans une tentative de redonner de l’altitude au géant de l’aéronautique.
Boeing a pris de sérieux coups dans ses ailes, avec des livraisons en chute libre dans la branche aviation commerciale et des pertes sur des contrats dans la défense. Les problèmes de production et de contrôle qualité ont enfoncé davantage l’avionneur dans une zone de turbulence.
En piste pour de nouveaux horizons
Le nouveau PDG, Kelly Ortberg, va devoir faire preuve de beaucoup de talent pour redresser l’appareil et éviter le crash. Entre la réorganisation à la tête du groupe et les défis économiques, Boeing navigue à vue. Les employés et les actionnaires retiennent leur souffle en espérant que le nouveau capitaine saura trouver un courant ascendant pour sortir de la zone de turbulences.
Avec des pertes astronomiques et un changement de direction, Boeing doit absolument trouver un nouveau cap. Que Kelly Ortberg ait un plan de vol clair et précis, ou qu’il se prépare à des manœuvres d’urgence, une chose est sûre : la route vers des cieux plus cléments s’annonce semée d’embûches. Bon vol, monsieur Ortberg, et n’oubliez pas : même dans l’espace, il y a des limites à ne pas dépasser !
En espérant que ces petites turbulences n’empêchent pas Boeing de retrouver une vitesse de croisière digne de ce nom. Pour l’instant, les ceintures restent attachées et les masques à oxygène à portée de main.