Lundi midi, l’Espagne et le Portugal ont connu la plus grosse panne d’électricité de leur histoire. Une vraie nuit noire… en plein jour ! De Madrid à Lisbonne, plus une ampoule n’a cligné, plus un grille-pain n’a grillé. Même les cafetières ont déclaré forfait, provoquant une panique générale dans les bureaux. REN, le gestionnaire portugais, a dû cravacher sévère pour rallumer la lumière chez 750 000 clients, pendant que Red Eléctrica en Espagne rallumait petit à petit les quartiers comme on rallume les bougies d’un gâteau trop grand.
Heureusement, tonton EDF est venu à la rescousse, balançant deux gigawatts bien dodus – soit l’équivalent de deux centrales nucléaires – dans les câbles ibériques. Un bon coup de jus made in France pour redonner un peu de peps aux frigos madrilènes et aux climatiseurs sévillans. En échange, paraît que les Espagnols ont promis d’envoyer un jambon bellota et quelques caisses de Rioja. L’amitié européenne, ça passe aussi par la multiprise.
Pendant ce temps-là, Pedro Sánchez jouait à Cluedo géant : “Le suspect ? Inconnu. Le mobile ? Mystère. L’arme du crime ? Peut-être une rallonge trop courte.” Le Premier ministre portugais, lui, pointait l’Espagne d’un doigt accusateur, pendant que Bruxelles assurait qu’aucune cyberattaque n’était confirmée… mais que tout restait sur la table, y compris le coupe-circuit. Moralité : quand tout saute, mieux vaut avoir des bougies, un bon sens de l’humour, et des voisins qui ont la pêche… électrique. Sinon, le fait que les espingouins et les portos fixent eux-mêmes leurs prix de l’énergie, en se démarquant de l’Europe, on en parle ?