C’est la douche… mais pas froide, pour les plagistes biarrots ! Après trois étés à sentir le sel et les regrets coller à la peau, la mairie de Biarritz a décidé de rallumer 12 pommeaux sur ses plages, du 1er juillet au 31 août. Une vraie embellie pour les habitués qui en avaient ras la casquette de rentrer chez eux croûtés de sable façon escalope panée. Mais pas question de gaspiller l’eau de source : la ville teste aussi des douches dernier cri… qui pompent direct dans la grande bleue et la désalinisent, comme qui rigole. Plus McGyver que spa, le système fonctionne à l’énergie solaire et filtre tout ça avec des rayons UV, de l’ozone et du charbon actif. La techno, c’est pas du pipeau.
Mais attention, c’est pas encore gagné ! Le test coûte 40 000 balles, soit le prix d’une belle bagnole ou de deux mois de parking à Biarritz. Et si ça marche pas, eh ben on remettra une pièce dans la machine à idées vertes. Car la municipalité veut en finir avec les douches gloutonnes d’eau potable. Faut dire qu’à l’époque de la canicule 2022, on avait même dû faire venir de l’eau en camion-citerne dans certains patelins. Depuis, les douches avaient pris la tangente, au grand dam des narines et des serviettes.
L’opposition, elle, trouve que ça sent un peu le poisson pas frais. “Y’a des risques de boutons, d’otites, d’yeux qui piquent !”, alerte Guillaume Barucq, toubib et élu à ses heures perdues. Mais pour la maire Maider Arosteguy, c’est pas l’océan le fautif. Elle renvoie la balle à l’ARS et aux capteurs de microbes planqués dans les vagues. Bref, à Biarritz, l’été 2025 sera salé… mais avec un petit filet d’eau douce.