Bayrou, le roi du surplace : toujours en marche… arrière




François Bayrou, c’est un peu comme ces vieilles VHS planquées au grenier. On croit les avoir bazardées avec les magnétoscopes, et paf, elles réapparaissent dans le salon à la faveur d’un vide-grenier électoral. Toujours le même film, toujours la même intrigue sans budget, et surtout la même fin : un flop magistral. Pourtant, le bonhomme s’accroche. Le Béarnais se voit en président, comme d’autres se rêvent en rockstar. Sauf que lui, à force d’attendre son heure, il a fini par louper le train, le bus et même le tracteur

Depuis vingt-cinq piges, il reste planté dans les starting-blocks, prêt à bondir, sauf que le coup de feu n’est jamais parti. Un candidat à l’Élysée qui s’entraîne à courir… sans piste. Comme l’écrivait Le Monde (21/07/2025), Bayrou a cette capacité unique à rester « central et périphérique à la fois » qu’on pourrait traduire par « il est toujours dans le décor, mais jamais au premier plan. »

Chapitre 1 : L’art du surplace

Pour lui, gouverner, c’est attendre. Matignon, c’est un banc de touche ; l’Élysée, une salle des fêtes avec rideaux fermés. Le mec est persuadé que son nom est gravé dans le marbre de la République. Mais réellement, c’est juste tagué à la craie sur les murs de la mairie de Pau.

Résultat : on se tape un Premier ministre en veille prolongée, qui joue la montre en nous vendant du chaos pour planquer son propre immobilisme. L’astuce est simple : « soit vous me gardez, soit c’est la fin du monde ». Même Cassandre aurait trouvé ça un peu lourdingue. Mais on va quand même tester la fin du monde… Comme le rapporte France Info (10/08/2025), il n’hésite pas à poser son dilemme : sans lui, la France partirait « en vrille totale ». Sauf que les Français, eux, y croient plus : d’après un sondage Odoxa-Backbone Consulting (août 2025), 88 % de nos concitoyens ne veulent plus de sa pomme à Matignon, et 72 % souhaitent carrément qu’il dégage.

Chapitre 2 : Le coup de bluff du 8 septembre

Alors il tente un dernier numéro de prestidigitateur, à savoir soumettre son gouvernement à un vote de confiance le 8 septembre. Comme s’il se jetait lui-même dans le vide, façon cascadeur de patronage. En gros, c’est juste pour éviter de se faire virer en douce par Macron, comme un client relou qu’on expulse d’une boîte de nuit à 5h du mat’.

Les commentateurs le disent : c’est du théâtre. Selon Libération (02/08/2025), Bayrou joue « la carte du sacrifice héroïque » pour masquer une impasse politique. En clair, il bluffe avec une paire de deux, espérant que personne n’ose suivre. Mais les sondages, eux, ne bluffent pas. Et ses alliés commencent à sentir le sapin : dans son propre camp, les couteaux s’aiguisent.

Chapitre 3 : La dette, c’est les autres

Côté finances, c’est pas mieux. La dette publique ? Pas lui, voyons, c’est les autres ! Le gars rame dans une barque percée, continue de crier « cap sur l’Élysée », mais tout le monde est déjà à la nage. Depuis trente ans, il nous la joue Nostradamus en répétant : « attention, si vous m’écoutez pas, on file droit dans le mur ». Mais chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est la même rengaine : apocalypse budgétaire, tutelle du FMI, fin des haricots.

Sauf que la dette, elle est bien là, et qu’il a lui-même signé des chèques en bois pendant des années. Comme le rappelle Les Échos (15/07/2025), Bayrou a été l’un des soutiens dociles des grands plans budgétaires de Macron, « validant sans broncher des déficits records ». Et maintenant, Monsieur voudrait passer pour le pompier du budget, alors qu’il a passé sept ans à jouer avec les allumettes.

Chapitre 4 : Le chewing-gum Bétharram

Et puis, faut pas oublier les casseroles. Dans son Béarn natal, l’affaire Bétharram lui colle aux pompes comme un chewing-gum. Il a juré ses grands dieux que tout allait bien dans ce micmac religieux, alors que ça sentait le soufre à dix bornes. Résultat : un nouveau chapitre de bobards à rallonge dans son CV politique. Comme le rappelle Sud Ouest (03/08/2025), Bayrou a minimisé l’affaire, « refusant de voir l’ampleur des dégâts », bref, encore un épisode où il promet la lumière mais finit par nous laisser dans le noir.

Chapitre 5 : Macron, ce faux pote

Faut aussi se rappeler comment le Béarnais a atterri là. Bayrou, c’est pas un allié, c’est un squatteur. En 2017, il s’est incrusté chez Macron comme un pote de soirée qui apporte une bouteille de mousseux tiède et qui reste trois jours sur le canapé. Au départ, il sert de caution « centriste respectable », histoire de montrer que la macronie, c’est pas qu’un club de banquiers branchés start-up nation. Mais une fois la fête finie, il s’est collé à la moquette et refuse de décoller.

En réalité, Macron l’a toujours vu comme un joker utile, jamais comme un partenaire. Comme l’expliquait Le Figaro (22/07/2025), Bayrou « n’a jamais cessé d’agacer l’entourage présidentiel par son ton donneur de leçons et sa propension à se poser en sauveur de la République ». Traduction : un vieux tonton relou qui croit savoir mieux que tout le monde, mais qu’on garde parce qu’il ramène encore quelques voix locales.

Chapitre 6 : Le roi du moonwalk politique

Faut reconnaître une chose au bonhomme : il a un don inné pour le retournement de veste. Mais pas le petit demi-tour discret, non, le grand écart avec feux d’artifice. Avec lui, la politique, c’est du Michael Jackson version « moonwalk » : il recule en faisant croire qu’il avance.

Il a commencé en 2007 en lâchant Royal pour draguer Sarkozy, avant de lui mettre un vent monumental. Puis il a fait semblant de rester centriste pur sucre, pour finir bras dessus bras dessous avec Macron. Aujourd’hui, il menace de tout plaquer pour « sauver l’État », mais personne n’est dupe : c’est juste un coup de bluff pour rester dans la lumière. Comme le résume un éditorial de Marianne (01/08/2025) : « Bayrou ne choisit jamais son camp, il choisit son fauteuil ».

Et ce fauteuil, il en a besoin comme d’autres de leur café du matin. Sans siège, pas d’ego. Sans micro, pas d’existence. Alors il se met en scène, encore et encore, façon rock star déchue qui accepte de jouer dans les fêtes de village.

Chapitre 7 : Les sondages, ces tue-l’amour

Le hic, c’est que les Français ne veulent plus de lui, mais alors plus du tout. Les sondages, c’est Hiroshima sur sa carrière. D’après Odoxa (août 2025), 88 % des Français jugent qu’il doit quitter Matignon. 72 % veulent même qu’il s’éjecte de la vie politique tout court. Et quand on leur demande qui pourrait prendre la relève, y’a pas photo : Barnier grimpe, Bayrou s’écroule.

Le pire, c’est que même dans son propre camp, c’est ambiance couteaux de cuisine. Les députés Renaissance ne veulent plus se faire plomber par son image. Les centristes eux-mêmes se disent que le vieux chef est devenu un fardeau. Et les partenaires européens le voient comme un disque rayé qui répète en boucle « chaos, dette, apocalypse ». Même en boîte de nuit, on change de playlist plus vite que ça.

Chapitre 8 : Barnier, le revenant qui fait flipper

Et pendant que Bayrou s’accroche à son strapontin, un autre vieux briscard ressort du placard : Michel Barnier. L’ancien monsieur Brexit, l’énarque glacial qui parle anglais avec l’accent de Chambéry, revient dans le game. Et là, tout le monde se dit : « tiens, au moins lui, il a bossé ».

Barnier, c’est l’anti-Bayrou : discret, mais efficace. Il a géré des négos infernales avec les Britanniques, il connaît les dossiers, et surtout il ne passe pas son temps à se regarder dans la glace. Résultat : dans les sondages, il caracole. D’après Ifop (juillet 2025), Barnier est jugé « plus sérieux, plus crédible et plus compétent » par 64 % des Français interrogés. Ça fout le seum à Bayrou, obligé de constater qu’un autre papy de la politique a réussi là où lui a toujours échoué.

Le contraste est cruel : Barnier, c’est la rigueur, le technicien froid. Bayrou, c’est le troubadour du Béarn, qui joue de la mandoline au bord du gouffre en criant « si vous m’écoutez pas, tout va s’écrouler ». Sauf que maintenant, même son public local commence à lui lancer des tomates.

Chapitre 9 : Le dilemme du 8 septembre

Et voilà qu’on arrive au fameux 8 septembre, jour où Bayrou met tout sur la table. Le mec se voit en gladiateur entrant dans l’arène, prêt à affronter le Sénat et l’Assemblée. En vrai, c’est juste un prof de philo qui tend sa copie en espérant que le prof de maths soit clément. Sauf que là, le correcteur, c’est Macron. Et le Président, lui, n’a plus envie de jouer à la marelle avec le Béarnais.

Comme l’a écrit Politico Europe (05/08/2025) : « Bayrou joue sa survie politique dans un contexte où personne ne croit plus à sa capacité de rebond ». Autrement dit, il mise son va-tout, mais les bookmakers annoncent déjà sa chute. Non, c’est joué d’avance, le béarnais ne sera définitivement pas la Bayrou-de-secours de Macron.

Prédiction de The Baskroom

Chapitre 10 : Le 8 septembre, tribunal pour un Béarnais

Ce jour-là, Bayrou se la joue Moïse descendant du Sinaï avec ses tables de la loi budgétaire. Il pense arriver en sauveur de la nation, mais il débarque surtout comme un VRP fatigué qui tente de refourguer des encyclopédies à une Assemblée qui a déjà Netflix.

Son plan « anti-chaos » ? Des coupes partout, des impôts maquillés en « contributions citoyennes », et des sermons interminables sur la dette. Problème : plus personne ne l’écoute. Bayrou parle de fin du monde, mais nous on voit surtout la fin de sa carrière.

À l’Assemblée, ça ricane, au Sénat, ça soupire. Le 8 septembre, ce n’est pas une démonstration de force, c’est une autopsie publique. Et pour l’autopsie, c’est lui le corps.

Chapitre 11 : La manif du 10, clou dans le cercueil

Deux jours plus tard, rebelote, mais cette fois dans la rue. Le 10 septembre, c’est manif générale contre « l’austérité Bayrou ». Les syndicats, les étudiants, les retraités, même les profs de surf en shorty : tout le monde descend. Pas par amour du pavé, mais juste parce qu’ils n’en peuvent plus d’entendre le Béarnais brandir le mot « rigueur » comme un crucifix.

Selon The Baskroom (11/09/2025), 120 000 personnes battent le pavé dans tout le pays. Et pour une fois, ce n’est pas contre Macron, mais bien contre Bayrou. Rare exploit : réussir à cristalliser autant de haine transversale. C’est un peu comme si les supporters de l’OM et du PSG se mettaient d’accord pour huer le même joueur.

Dans les cortèges, les pancartes fusent : « Bayrou casse-toi », « Béarn = Bérézina », ou encore « Le seul chaos, c’est toi ». Même ses fidèles du Modem ont la flemme de défendre. À Pau, un vieux militant lâche à The Baskroom : « On dirait qu’il s’acharne à creuser sa tombe avec une petite cuillère ».

Chapitre 12 : Macron tire la chasse

Et pendant que ça chauffe dans la rue, Macron, lui, a déjà fait ses calculs. Il laisse Bayrou s’enferrer, histoire que le mec s’auto-crame en place publique. Puis, d’un coup sec, il appuie sur le bouton éject. Officiellement, on parle de « divergence stratégique », de « fin de mission ». En vrai, c’est juste : « merci pour le service, casse-toi de là ».

Comme le raconte The Baskroom (12/09/2025), la décision est prise dès la nuit du 10 : Macron ne veut plus d’un Premier ministre qui rameute la rue contre lui. Barnier est appelé en coulisses, et Bayrou apprend sa fin par un coup de fil glacial. Pas même un café d’adieu à l’Élysée. À ce niveau, c’est pas une sortie, c’est une expulsion.

Chapitre 13 : Le dernier sermon

Évidemment, Bayrou ne part pas sans un dernier numéro. Le 12 septembre au soir, il organise une conférence de presse à Pau. Costume froissé, regard grave, il parle de « destin national » et de « peuple qui ne veut pas entendre la vérité ». Traduction : « j’avais raison, mais ces cons n’ont rien compris ».

Les caméras captent un vieux fauve blessé qui grogne encore, mais que plus personne n’écoute. Comme l’a titré The Baskroom (13/09/2025) : « Bayrou quitte Matignon en prophète sans disciples ». Même sa ville natale a la flemme : à Pau, les bistrots diffusent plus volontiers le match de rugby que son allocution.

Chapitre 14 : L’après-Bayrou, silence radio

Et maintenant ? Bah rien. Bayrou disparaît de Matignon comme une odeur de fromage trop fort après aération : au début ça pique, puis ça s’oublie. Macron recolle les morceaux avec Barnier, les députés respirent, et la France passe à autre chose.

Reste une image : celle d’un type qui aura passé 40 ans à courir après un destin présidentiel, pour finir en bouc émissaire d’une crise budgétaire. Pas de statue, pas de place à son nom, juste des blagues de comptoir : « T’as vu Bayrou ? Encore planté ! ».

Dans les cafés du Béarn, on résume ça en deux phrases : « Il a voulu jouer au prophète. Il a fini en punching-ball ».

Conclusion : Pauvre Bayrou, ce bêta rame et le peuple refuse de payer la facture

Camarades, il est temps de braquer les projecteurs sur cette vérité glaçante de l’affaire Bétharram : François Bayrou n’est pas un amateur de faux pas, c’est un champion du mensonge bien rodé, un empêcheur de tourner en rond version caricature, qui a nié, retourné, enjolivé, jusqu’à se ridiculiser.

  1. Il a affirmé n’avoir jamais été informé des abus. Pourtant, Mediapart révèle une lettre adressée en 2024 par une victime (avec accusé de réception) l’alertant sur les violences à Bétharram. Bayrou avait donc reçu une alerte concrète dans l’histoire.
    TRT Français
  2. Il a nié une rencontre avec le juge en charge du dossier, avant d’avouer, comme un gamin pris en faute, qu’ils s’étaient “croisés par hasard”. Le juge, lui, affirme clairement qu’il l’y a vu pour parler de l’affaire. Le coup est rude.
    AP NewsRevolution PermanenteWikipédia
  3. Il a été informé par des témoins internes dès 1996, alors qu’il était ministre de l’Éducation. Ces témoignages, collectés par Mediapart, sont formels : Bayrou ne pouvait pas ignorer la gravité des faits.
    WikipédiaMediapart
  4. Il a affirmé qu’un surveillant violent avait été licencié à sa demande, mais c’était faux : les victimes produisent un document prouvant que ce surveillant était toujours en poste, voire promu, en 1997–1998.
    www.rtl.frLe Figaro
  5. Ses documents “blanchissant” n’ont aucune valeur réelle : Mediapart souligne que ce qu’il publie n’est pas nouveau et ne l’innocente aucunement. Encore une tentative transparente de noyer le poisson.
    Mediapart
  6. Maison de poupée sur une mer de sang : malgré ces preuves, le procureur a classé sans suite les plaintes et signalements, invoquant l’impossibilité de caractériser une infraction, mais ça n’efface pas la culpabilité morale de Bayrou.
    BFMTV

Alors oui, camarade Bayrou, tu peux toujours clamer que tu l’ignorais, que tu étais hors circuit, que tu “défendais les institutions”. Mais à force de triturer les mots, de minimiser les faits, d’user le public avec ta défensive, t’as enterré toute crédibilité. T’es devenu le roi des arracheurs de dents, douloureux, inutile, et fini en rien.

L’affaire Bétharram n’est pas juste une ligne de plus dans ta bio, c’est une claque retentissante que le peuple ne pourra bientôt plus oublier. Et ceux qui te voient encore comme un sauveur oublient trop vite que, parfois, masquer la vérité, c’est bien pire que la vérité elle-même.

Alors, confiance ? Pas une seconde. Bayrou, c’est pas un pilier, c’est un déni sur deux pattes.


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