Dans le coin, c’est plus cher qu’à Toulouse, Nantes ou même ta coloc parisienne avec chiottes sur le palier. L’agence d’urbanisme Atlantique et Pyrénées, par la voix de Cécile Velasco, tire la sonnette d’alarme (et pas celle de la porte cochère) : au Pays Basque et Sud Landes, les loyers dans le parc locatif privé ont pris la grosse tête. Résultat ? Même en pleine cambrousse, ton studio sent la côte de bœuf, pas la côte basque. L’enquête annuelle de l’observatoire local des loyers, qui ratisse 103 communes du style Hendaye, Espelette ou Moliets, va gratter les chiffres pour capter pourquoi ça douille autant.
“Zone 1”, c’est pas un film de science-fiction mais la côte où ton appart te coûte un bras pour 25 m² et vue sur les fesses du voisin. À 768 balles le loyer moyen, tu paies pour l’air marin, le surf et les touristes qui demandent où est “Bayoné”. En zone 4, t’as de la place, genre 80 m² pour 630 euros, mais faut aimer les tracteurs et le réseau 2G. Et pendant que les prix immobiliers grimpent comme un berger basque sous stéroïdes, les loyers, eux, suivent pépère l’inflation… enfin, à peine. De quoi filer le seum aux proprios, qui préfèrent vendre que louer à perte.
Mais attention, c’est pas open-bar pour les bailleurs non plus. L’IRL (Indice de Référence des Loyers), cette espèce de pare-choc fiscal signé INSEE, les empêche de faire grimper les tarifs comme bon leur semble. Du coup, entre les réglementations, la rentabilité dans les chaussettes et les loyers de stars, le marché local ressemble à une partie de pelote où tout le monde se prend la balle en pleine tronche. Moralité ? Que tu sois proprio ou locataire, ici, c’est plus la dolce vita, c’est la dolce galère.
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