Arrivée de “Departure” sur Netflix, un voyage en classe suspense




La série “Departure” vous embarque pour un voyage turbulent entre mystères aériens et ferroviaire. Des enquêtes haletantes qui se bouffent en un week-end si vous êtes du type casanier pendant l’hiver. Sortez le plaid, la pizza Regina et un bon Monster pour tenir le coup, bien que la série devrait le faire avec son rythme soutenu

Imaginez un avion qui disparaît des radars sans laisser de trace. Non, ce n’est pas le dernier tour de magie de David Copperfield, mais bien le point de départ de “Departure”. Kendra Malley, interprétée par l’excellente Archie Panjabi, est chargée de résoudre ce casse-tête aérien digne des plus grands thrillers. Aux côtés du regretté Christopher Plummer, le duo tente de démêler les fils d’une conspiration qui ferait pâlir les scénaristes de “Lost”.

Saison 1 : un vol sans retour

Un casting qui décolle

Outre Panjabi et Plummer, la série réunit une brochette d’acteurs qui donnent du relief à cette intrigue. Leurs performances apportent une profondeur bienvenue, même si certains dialogues flirtent parfois avec le cliché. Mais après tout, qui n’aime pas un bon vieux “Nous ne sommes pas au bout de nos surprises” lancé avec gravité ?

Chaque épisode est conçu pour vous tenir en haleine, avec des rebondissements qui tombent plus souvent qu’un steward distribuant des cacahuètes. Certes, quelques invraisemblances peuvent faire lever un sourcil, mais n’est-ce pas là le charme des séries à suspense ? Comme le dit si bien un critique : “Le script était terrible, si mauvais que même les acteurs décents n’ont pas pu le sauver.” Mais ne vous laissez pas décourager, car d’autres spectateurs ont trouvé la série captivante et pleine de suspense.

Sous la direction de T.J. Scott, “Departure” offre une mise en scène efficace qui compense certaines faiblesses du scénario. Les scènes d’action sont bien rythmées, et l’atmosphère générale maintient le spectateur engagé, même si parfois on se dit que le pilote automatique a été activé.

Verdict : À regarder en mode avion

Malgré ses turbulences scénaristiques, “Departure” reste une série divertissante qui mérite qu’on s’y arrête. Si vous êtes amateur de mystères et de conspirations, embarquez sans hésiter. Et rappelez-vous, en cas de dépressurisation de l’intrigue, gardez votre calme et profitez du spectacle.

Note finale : 7/10

Saison 2 : Turbulences améliorées

Si la saison 1 de Departure vous a laissé accroché à votre canapé comme un passager face à une annonce de turbulences, la saison 2 vous propulse à un tout autre niveau. Cette fois, exit les avions disparus, et bonjour un train à grande vitesse (TGV) qui déraille en pleine pampa du Michigan aux USA.

Dès le premier épisode, on sent que les scénaristes ont appris à peaufiner leurs intrigues. Exit les longueurs, bienvenue aux twists mieux amenés et à une tension encore plus palpable. Kendra Malley, toujours magistralement interprétée par Archie Panjabi, reprend du service avec un charisme qui donne envie de lui confier tous les mystères de l’univers. Et cette fois, les indices sont distillés avec parcimonie, laissant les spectateurs spéculer comme jamais.

Si certains protagonistes de la saison 1 semblaient être là pour remplir l’écran, la saison 2 corrige ce défaut. Chaque personnage, même secondaire, semble avoir une vraie raison d’être. Les dialogues sont plus percutants, et on prend plaisir à suivre leurs interactions. Mention spéciale au nouveau venu qui semble cacher plus de secrets que le hangar d’un agriculteur pervers d’un état perdu à deux pas de la frontière canadienne.

Une intrigue qui reste sur les rails


Le choix d’un train comme point de départ du mystère est malin : confiné, oppressant, et offrant un cadre inédit, il permet de renouveler l’esthétique de la série tout en augmentant la tension. Les scènes dans le tunnel sont particulièrement réussies et exploitent habilement le côté claustrophobique de la situation.

En un mot : c’est mieux. La saison 2 capitalise sur les forces de la première (son suspense haletant et son rythme soutenu) tout en corrigeant ses faiblesses (les invraisemblances et les personnages sous-exploités). Cette évolution montre que Departure a su écouter son public et peaufiner sa recette pour offrir une expérience encore plus prenante.

Verdict pour la saison 2 : 8/10


Avec cette suite, Departure prouve qu’elle mérite sa place dans les tops des séries à suspense. Alors si vous avez déjà vu la saison 1, ne vous arrêtez pas en si bon chemin : embarquez pour cette nouvelle aventure ferroviaire, et préparez-vous à ne pas en croire vos yeux. A quand l’arrivée de Departure saison 3 sur Netflix ?


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