Ladies and gentlemen, ressortez les casques de chantier et faites le plein de Bud : Uncle Donald is back, et pas question de rester planté là, les bras croisés. Fox News l’a dit : 267 grands électeurs, c’est quasi plié, c’est le bingo, la loterie présidentielle version américaine. Et ouais, Trump, 47e président des US, vient de claquer la bise à l’oncle Sam en Floride en mode “it’s showtime.” Kamala Harris et ses 214 voix ? Pas suffisant pour faire trembler l’homme à la crinière blonde
“Laissez les embrouilles derrière“, qu’il dit. “Pensons au futur“, il promet. Si ça sent pas la grosse soupe américaine à l’unité nationale, ça… Mais attention, on ne parle pas d’un discours pour Miss Amérique ici. Là, c’est l’ancienne star de la télé-réalité qui prend le micro, le gars qui a autant de chances d’improviser un discours sans se perdre, qu’un GPS en pleine cambrousse. Parole de Trump, tout va s’arranger, très très vite ! On va régler les dettes, abaisser les impôts et stopper les guerres. La paix ? Évidemment ! Dans une Amérique qui s’arrête jamais de rouler, ce serait bien qu’on en garde une version sur les disques durs des souvenirs.
Le big boss de X (ex-Twitter), Elon Musk, n’est pas en reste. Trump le salue : “Elon Musk est un génie !” Quoi ? Ce ne serait pas sa Tesla qui a failli voler la vedette ? Les deux génies s’allient, et on s’attendrait presque à ce qu’ils lancent une édition spéciale “Space Force : saison 2”. Pour Trump, Musk, c’est un trésor national, “un homme à protéger”. C’est vrai qu’avec un Elon Musk dans sa poche, le Président a la carte VIP des superstars tech. Les pontes de la Silicon Valley en tremblent d’avance.
L’Europe retient son souffle… et compte les points
La victoire de Trump a de quoi donner des sueurs froides à Bruxelles. La saison des frissons géopolitiques est ouverte, avec la bonne vieille Europe en mode “qu’est-ce qui va nous tomber dessus cette fois ?” Les marchés européens regardent la scène de loin, prêts à appeler l’assurance-vie. L’OTAN ? À voir comment l’Oncle Donald compte la secouer. Le multilatéralisme ? Attention les p’tits gars, les règles du jeu risquent de se corser. L’Union Européenne pourrait bien devoir composer avec une Amérique aussi imprévisible qu’un rodéo. Un diplomate lâche, fataliste : « Trump, c’est comme une crise financière pour l’Europe : le signal qu’il faut arrêter de compter sur les autres. »
En attendant, à Berlin, à Paris et partout en Europe, on réajuste les costumes de crise et on songe à une nouvelle stratégie de “Trump-proofing”. Histoire de blinder les relations UE-USA. Parce qu’avec un Trump prêt à zapper les anciens contrats pour “Make America Great Again” – qui sonne plus que jamais comme le refrain d’un remix de campagne – autant dire qu’il vaudrait mieux avoir un plan B.

Du côté du Moyen-Orient, on ressort aussi les calculettes : un retour de la pression maximale sur l’Iran, des petites tapes amicales à Israël, et hop, on prend les mêmes et on recommence. “La paix, c’est pour demain“, qu’il lance, et les pays voisins lèvent un sourcil. Bien sûr, cette pression risque de coller à l’Iran comme une enclume à un canot de sauvetage, tandis que les relations stratégiques avec Israël, elles, risquent de s’envoler dans un jet privé.
Et l’Europe dans tout ça ? Elle se retrouve avec le goût amer du “choose your side” : comment jongler entre les deux camps et, surtout, comment garder la face avec Trump dans la danse ? Entre d’un côté un Trump qui parle gros bras et de l’autre, un Moyen-Orient déjà chaud comme la braise, la marge de manœuvre se réduit. Une vraie partie de poker, où l’Europe doit bluffer sans plier.
Au Sénat, carton plein pour les Républicains
N’oublions pas la cerise sur le gâteau : Trump prend le contrôle du Sénat. Côté Républicain, c’est champagne. Pour Trump, c’est simple : l’Amérique lui a offert les clés du Sénat, rien que ça. Et tant qu’on y est, JD Vance, son vice-président, sort les violons : “Le come-back le plus incroyable de l’histoire des US !” À se demander si on ne parle pas du film de l’année.
En Floride, Trump jubile. Pour lui, la victoire est une certitude – même si quelques comptes sont encore en suspens. “Une victoire jamais vue,” déclare-t-il, fier comme un paon. Un grand retour au pouvoir, version blockbuster. Un come-back comme Hollywood les aime : quitte à rejouer le remake, autant faire du sensationnel.
Alors, amis européens, amis de la diplomatie et fans de géopolitique, ça va zouker ! La présidence Trump 2.0 est prête pour le grand retour, et autant dire que les prochaines années risquent de secouer l’Europe bien plus que l’ouragan Kirk.
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