Sur la Côte basque, y’en a qui ont le sens du business… et du détournement d’usage ! Un p’tit malin du coin, visiblement fan des locations saisonnières et des séries policières, a monté un trafic de drogue façon Airbnb. Le concept ? Pas de face-à-face, pas de palabres : tu reçois une adresse, un code, tu ouvres la boîte à clés et tu repars avec ta dose. Cocaïne, beuh, ecstasy… Y’avait de tout dans ces mini-coffres planqués sur des grillages de stade ou des clôtures de jardin. Niveau discrétion, on repassera.
La combine, aussi futée que chelou, a bien failli passer crème. Quatorze boîtes disséminées sur toute la côte, de quoi faire tourner le secteur comme un moulin à poudre. Mais les keufs de Biarritz, eux, n’étaient pas en vacances. Après avoir pincé un client un peu chargé, ils ont remonté le fil jusqu’au dealer 2.0. Méthode futée, messagerie cryptée et tout le tralala… mais la police a sorti la clé USB de la justice, et bim, rideau.
La mairie, elle, commence à saturer de ces boîtes à came camouflées en gadgets pour touristes. Officiellement interdites sur le domaine public, elles refleurissent comme les tulipes au printemps. Alors Maider Arosteguy annonce la couleur : chasse au plastique. En attendant, les passants hallucinent : “Moi, j’croyais que c’était pour récupérer les clés du Airbnb, pas un pochon d’ecsta !“. Bienvenue à Biarritz, où même les trafiquants ont le sens de l’accueil.
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