On croyait les arnaques réservées aux vendeurs de pin’s en or sur Le Bon Coin, mais non… Le Pays basque a trouvé mieux : la fraude immobilière. À Biarritz comme à Hendaye, des petits malins ont tenté de jouer à cache-cache fiscal avec la règle de compensation (tu veux louer ? T’échanges ton appart contre un autre à l’année dans la même ville, pas en rez-de-chaussée, capiche ?). Sauf que beaucoup ont préféré maquiller leur résidence secondaire en principale pour se faire un petit Airbnb dans le dos de la loi. Résultat ? Un tsunami de déclarations « bidon » et un préfet qui voit rouge basque.
Mais attention, ça rigole plus côté autorités ! La combine, aussi croustillante qu’une txuleta bien poivrée, peut coûter jusqu’à 20 000 euros l’addition. Et ça, c’est sans compter le dessert : pour les cas les plus corsés (fausse déclaration, faux numéros, mauvaise foi XXL), l’amende peut grimper jusqu’à 50 000 euros par bien. Ambiance brûlante pour les proprios qui pensaient griller la loi façon côte de bœuf saignante. Grâce à un nouveau logiciel de détection et une chasse aux tricheurs pilotée par la CAPB et les impôts, les contrôles pleuvent comme un orage sur la Nivelle.
Et pendant que certains trinquent à coups de procès-verbaux, les maires, eux, tirent la tronche. Ces bidouillages leur font perdre gros en taxe d’habitation — entre 5 et 60 % de bonus fiscal envolé comme une mouette sur la Grande Plage. À Hendaye, on parle carrément de 190 000 euros de manque à gagner par an. De quoi leur filer des vapeurs… ou une sacrée envie de passer les fraudeurs à la plancha.
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