Séisme à Washington – Attachez vos ceintures, car la saga Trump a pris un tournant digne d’un feuilleton télévisé ! Ce jeudi 30 mai, après six semaines de débats enfiévrés, les 12 jurés ont tranché : Donald Trump est déclaré coupable de 34 falsifications de documents comptables. Oui, vous avez bien lu, l’ancien président des États-Unis est désormais l’heureux propriétaire d’un casier judiciaire flambant neuf.
Un verdict à faire trembler les murs de la Maison-Blanche
La grande question du jour : pourquoi donc cette condamnation ? Tout remonte à 2016, lorsque le futur président a tenté de masquer un paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels, une actrice de films pour adultes. L’objectif ? Éviter que les Américains ne découvrent cette saillie supposée avant de bourrer les urnes. Vous vous doutez bien que ça n’a pas marché, sinon il n’en serait pas là. Le montant a été déboursé par Michael Cohen, l’ancien bras droit de Trump, et ensuite remboursé via des comptes savamment maquillés en “frais juridiques”. Une gymnastique comptable que Madoff n’aurait pas osé faire !
Du côté de la défense, on a sorti l’artillerie lourde. Selon les avocats de Trump, leur client était bien trop occupé à résoudre des crises mondiales pour se pencher sur des détails aussi triviaux que des factures. Pour eux, pas de complot, pas d’intention de fraude, juste une “extorsion” pure et simple contre un pauvre candidat vulnérable. Et ils ont bien insisté : ne transformez pas ce procès en référendum sur Donald Trump. Parce que juger un homme sur ses actes ? Quelle idée saugrenue !
Complot, dissimulation… Ils sont forts ces ricains
Durant un réquisitoire digne des meilleurs thrillers judiciaires, le procureur Joshua Steinglass a rappelé aux jurés que toute cette affaire tournait autour d’un complot et d’une dissimulation. Selon lui, Trump a voulu acheter le silence de Stormy Daniels pour remporter la présidence face à Hillary Clinton. Et tout ça alors qu’il était marié à Melania ! Le procureur a martelé que les 130.000 dollars avaient été versés par Cohen puis remboursés avec des faux en écriture, transformant les comptes de la Trump Organization en vrai carnet comptable de dealer marseillais.
La peine sera prononcée dans quelques semaines et pourrait aller jusqu’à quatre ans de prison. Ou, plus probablement, Trump pourrait se retrouver avec une peine alternative, comme un sursis avec mise à l’épreuve. Qui sait, il pourrait même devoir rédiger une dissertation sur l’éthique en politique ou encore écrire un bouquin sur « Comment je Trump ma femme au frais du contribuable »…
En attendant, Trump et ses avocats continuent de clamer son innocence et dénoncent une “chasse aux sorcières”. Les fans de la série “La Casa de Trump” peuvent donc s’attendre à de nouveaux rebondissements. Rendez-vous au prochain épisode pour voir si ce feuilleton juridique va plonger l’Amérique dans un nouveau drame colorectal… électoral