Il avait tout d’un gars peinard du coin, Bixente, 21 balais, look de surfeur en pause sandwich et CV estampillé Cambo-les-Bains. Sauf que sous la barbe soignée, c’était pas un vendeur de piments doux. À l’audience, les juges ont découvert un petit chef d’entreprise version underground, qui carburait pas à la compta mais au cannabis et à la coco. Entre Anglet et Espelette, il livrait à domicile, recrutait des collègues et encaissait sec. Résultat : trois piges ferme et 30 000 balles d’amende. Pas mal pour un “vendeur Vinted”, comme il essayait de le faire croire au tribunal.
Le bonhomme gérait son biz comme un pro, avec balances de précision, armes de guerre et “nourrices” à la chaîne. Les keufs du SIPJ l’ont gaulé en flag avec sa bande : cinq jeunes pas bien méchants mais bien embourbés, entre dettes, galères d’électricité et amour toxique. Y avait même Luna, la dulcinée-passagère, qui croyait rouler pour l’amour et s’est retrouvée chauffeur de go-fast. Elle a fini avec du sursis et quelques larmes, pendant que Bixente, lui, prenait plein pot. Même le fusil mitrailleur planqué chez elle a pas aidé à plaider la romance.
Au final, pas de cartel mexicain à l’horizon, mais un petit réseau basque qui s’était pris pour Escobar. L’association de malfaiteurs ? Recalée. Les prévenus ? Condamnés version light, sauf le boss qui paye cash son excès de zèle. Reste une question qui flotte dans l’air, comme une odeur de beuh : qui filait la marchandise ? Pour l’instant, mystère. Mais à trop vouloir jouer au caïd, Bixente a fini par se faire rouler… dans une cellule.
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