CHATS SUR ORDONNANCE – Syou Ishida

🐾 Avis médical (et littéraire) du jour signé Bardo :

Un livre japonais + des chats = combo gagnant, non ? Eh bien… pas forcément.

Les premières histoires de Chats sur ordonnance nous ont conquis. Tendres, poétiques, parfois même touchantes. Et puis… la fin. Ah, la fin. Un glissement progressif vers un scénario ébouriffé, improbable, tiré par les moustaches. Comme si le livre s’était pris les pattes dans le tapis de son propre succès.

Car oui, ça sent un peu le “succès prémâché”, conçu pour surfer sur la vague chat-japon-larmichette. Mais — et là Bardo fronce les sourcils —n’est pas Natsume Sōseki qui veut ! Et ce n’est pas avec ce genre de titres qu’on initiera qui que ce soit à la finesse de la littérature japonaise.

En France, trop souvent, on traduit ce qui se vend, pas ce qui compte. (Merci à Actes Sud de faire exception avec Aki Shimazaki, perle rare 🖤).
Ce roman n’est pas un pur produit marketing, mais il n’est pas loin du rayon “feel good chats & madeleines”.

Alors, si vous cherchez un roman japonais marquant, passez votre chemin.
Mais si vous croyez, comme nous, que chaque humain mérite un chat pour le sauver, alors l’idée de départ mérite d’être saluée.

Bardo valide. D’un œil mi-sévère, mi-somnolent.


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