C’est reparti pour un tour de poker nucléaire entre Poutine et l’Occident. Après l’autorisation donnée par les États-Unis à l’Ukraine d’utiliser des missiles longue portée contre des cibles russes stratégiques, le Kremlin fulmine. Poutine, dans son style bien rodé, agite la menace de représailles atomiques, affirmant que cette décision pourrait pousser la Russie à revoir sa « doctrine de défense ». Mais l’OTAN doit-elle vraiment trembler ?
Les sirènes hurlent, les alarmes crépitent : l’escalade est bel et bien lancée. En déclenchant jeudi 21 novembre un show pyrotechnique avec des frappes balistiques inédites sur Dnipro par des missiles capables d’emporter des ogives nucléaires, la Russie de Vladimir Poutine vient de franchir un nouveau cap. L’Occident, qui refuse de plier sous la pression, hausse le ton. Mais dans cette guerre où les menaces pleuvent plus vite que les obus, la tension est à son comble.
Jeudi dernier, Poutine a sorti l’arsenal ! Pas de guirlandes de Noël ici, mais des missiles capables de trimballer des ogives nucléaires. Histoire de rajouter du piment d’Espelette (ou plutôt du plutonium) à cette soupe déjà bien chargée, les missiles Oretchnik, véritables poids lourds de l’armement balistique, sont prêts à semer le chaos à des centaines de kilomètres. Des joujoux atomiques ? Pas encore, mais leur potentiel suffirait à transformer n’importe quel territoire en no man’s land. Une démonstration de force censée intimider ses ennemis et rappeler que la Russie reste une superpuissance prête à tout pour asseoir sa domination. En d’autres termes, “Regardez ce que je peux faire, bande de nazes !”
Vendredi, comme pour enfoncer le clou, Poutine a donné son feu vert pour la production en série de ces engins. Message clair : Moscou joue désormais la carte du feu et du sang. Pendant ce temps, le Kremlin continue de brandir l’arme nucléaire comme un épouvantail, renforçant le réchauffement climatique sur la scène internationale.

Les Occidentaux en alerte maximale
Face à cette montée en puissance, l’Otan et les pays alliés sont sur le qui-vive. “Pas question de céder un centimètre,” martèlent les dirigeants des pays membres, droits dans leurs bottes nucléaires. Si la Russie pensait les diviser, c’est raté. La Pologne, en première ligne, reste inflexible. La Suède affiche la même détermination, tandis qu’en Allemagne, Olaf Scholz dénonce une “escalade dangereuse”. En France, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et son homologue britannique David Lammy échangent des plans pour muscler leur soutien à Kyiv. Bref, ça rameute les troupes, mais pour l’instant, ça reste du “bla-bla-boum” sans boum.
En coulisses, les généraux affûtent leurs plans et les salles de commandement bourdonnent. La coordination stratégique s’accélère tandis que les satellites scrutent chaque mouvement suspect des forces russes.
Trump, acteur ou figurant ?
L’Occident garde un œil inquiet sur les États-Unis. Donald Trump, futur locataire de la Maison-Blanche, souffle le chaud et le froid. D’un côté, il se vante de pouvoir désamorcer le conflit en “24 heures chrono”, de l’autre, il laisse entendre qu’il pourrait revoir l’aide américaine à l’Ukraine. En attendant son entrée en fonction en janvier, les alliés s’interrogent : sera-t-il un rempart ou une brèche dans l’unité occidentale ?
Pour anticiper, Mark Rutte, qui est loin de l’être au vu de la situation, secrétaire général de l’Otan, a pris un vol direct vers Mar-a-Lago pour rencontrer Trump. Objectif ? Éviter tout désengagement américain. La diplomatie au bord de la piscine, c’est peut-être ça, le futur. Espérons juste qu’ils ne confondent pas le bouton de la sonnette avec celui des missiles. Pendant ce temps, les experts militaires redoublent d’efforts pour maintenir l’équilibre stratégique, conscients que l’arrivée d’un nouveau commandant en chef pourrait rebattre les cartes.

Sur la scène internationale, les soutiens de l’Ukraine sont unanimes : pas question de plier face à Poutine. Olaf Scholz, le chancelier allemand, garde son sérieux, tandis que le Premier ministre britannique Keir Starmer lâche une punchline digne d’un blockbuster : “La guerre pourrait s’arrêter dès aujourd’hui, si Poutine cessait d’être agressif.” Merci Captain Obvious.
Même la Chine, habituellement discrète, demande à “calmer le jeu”. Kim Jong-un, quant à lui, s’incruste dans l’intrigue avec une déclaration choc : “La menace nucléaire n’a jamais été aussi grave.” Voilà qui ne rassure personne.
Kyiv sous le feu de l’ennemi
En Ukraine, la situation n’est pas à la détente. Les frappes de missiles balistiques sur Dnipro ont mis à nu la vulnérabilité des infrastructures et rappelé que le front est partout. À Kyiv, le Parlement, la Rada, a annulé sa séance, craignant de nouvelles attaques. Mettre de l’huile sur le feu, c’est ok mais risquer leurs vies… Ô grand jamais! Les sirènes d’alerte résonnent jour et nuit, plongeant les habitants dans un état d’alerte permanent. Zelensky, lui, continue de jouer son rôle de chef de guerre, exhortant la communauté internationale à une réponse ferme et immédiate : “Allez les gars, on y va, moi je reste en retrait au cas où…“
Dans les tranchées comme dans les bureaux de commandement, l’Ukraine se prépare au pire. Chaque missile ennemi, chaque avancée russe rappelle que l’agression de Moscou est loin d’être terminée.
La ligne rouge, encore franchie
Depuis le début du conflit, le Kremlin multiplie les provocations en franchissant une à une les lignes rouges fixées par l’Occident : livraison de chars, missiles longue portée, drones de combat… À chaque fois, les menaces de représailles nucléaires se sont avérées être du bluff. Mais cette fois, l’envoi de missiles balistiques marque un tournant. “C’est une escalade majeure,” confirment les états-majors occidentaux. Ben ouais les gars, à force de faire des sauts périlleux au-dessus d’un volcan en éruption…
Le spectre de l’implication de la Corée du Nord, prête à envoyer des troupes pour épauler la Russie, accentue encore les tensions. Pendant ce temps, Kim Jong-un, fidèle à son style provocateur, affirme que le risque de guerre nucléaire n’a “jamais été aussi élevé”. Oui, en coréen, ça veut dire “vivement le feu d’artifice!“

L’OTAN doit-il flipper ?
Une chose est sûre : le monde marche sur des œufs, et pas des Kinder Surprise. Entre un Poutine qui surjoue la carte de la menace nucléaire et des alliés occidentaux qui serrent les dents, l’escalade continue. Alors que tout le monde espère un dénouement pacifique, un vieux dicton revient en tête : “Quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre.” Et ici, c’est bien l’Ukraine, et peut-être même le reste du monde, qui risque de payer l’addition.
Experts et politiciens se demandent si le chef du Kremlin joue réellement avec le bouton rouge ou s’il est simplement maître dans l’art du bluff. Selon des analystes (méfiez-vous des analystes, on vous l’a déjà dit, ils ne sont pas trader, ils ne prennent pas les décisions, ils prévoient la météo), la probabilité d’une attaque nucléaire reste faible. « Moscou sait qu’une telle action entraînerait des représailles immédiates et désastreuses pour son propre régime », explique un stratège militaire. Mais entre les exercices militaires et l’élargissement de sa doctrine nucléaire, la Russie entretient soigneusement une aura d’imprévisibilité.
L’OTAN, bien qu’en alerte, ne semble pas s’affoler. Le président Biden, plutôt vague dans sa tête, s’est montré clair : soutenir l’Ukraine, oui, mais sans déclencher une Troisième Guerre mondiale. Pourtant, chaque missile lancé par Kiev pourrait être celui qui fera basculer l’équilibre déjà fragile. Dans ce contexte, les Alliés jouent les équilibristes, en espérant que la rhétorique nucléaire de Poutine ne soit qu’une tempête dans un verre de vodka. Mais à force de tester les limites de Poupou, il pourrait bien décider de s’occuper de Vodka.
Coup de poker atomique ?
Maintenant, l’Occident doit décider jusqu’où il est prêt à aller. Soutenir l’Ukraine, oui, mais à quel prix ? Les chefs militaires affinent leurs plans tandis que les leaders politiques multiplient les consultations d’urgence. Une chose est certaine : si Poutine espérait un repli stratégique de ses adversaires, il devra revoir sa copie.
Mais dans cette partie d’échecs nucléaire, chaque mouvement compte. Un faux pas, et l’engrenage pourrait mener au pire. En attendant, la diplomatie tente de garder la main, même si l’épée de Damoclès reste suspendue au-dessus de toutes les têtes. L’avenir, sombre et incertain, dépendra de la capacité des nations à rester unies face à cette menace sans précédent.
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