5 ANS APRÈS LE CONFINEMENT : RETOUR SUR CETTE PÉRIODE OÙ ON ÉTAIT “EN GUERRE”… CONTRE NOUS-MÊMES




Le 17 mars 2020, l’humanité a connu un moment historique : une pause mondiale (sauf pour Amazon et les livreurs Uber Eats, faut pas déconner). En France, c’était la première fois qu’on voyait les Parisiens fuir à la campagne plus vite qu’un dealer avec les flics aux trousses dans la cité des 4000. Cinq ans plus tard, qu’en reste-t-il ? Des souvenirs de pain maison raté, des vieux masques FFP2 traînant au fond des tiroirs, et une question existentielle : est-ce que notre cerveau a survécu à 55 jours d’attestation de sortie à cocher dans le bon ordre ? Spoiler : non

CHAPITRE 1 – 16 MARS 2020 : “NOUS SOMMES EN GUERRE” (MAIS AVEC LE PAPIER TOILETTE)

Tout commence un lundi soir de mars. Emmanuel Macron apparaît à la télé, avec sa voix grave et son air solennel. On attendait une annonce rassurante, genre “tout va bien les amis”. On a eu “Nous sommes en guerre”. Et là, panique nationale.

La France découvre que la guerre moderne ne se fait plus avec des chars, mais avec :
✅ Des attestations de sortie qu’on oublie systématiquement chez soi.
✅ Des packs de pâtes stockés pour dix générations.
✅ Des masques faits maison qui ressemblent plus à des sous-vêtements recyclés qu’à du matériel médical.

Le premier grand mystère sociologique du confinement apparaît : la ruée sur le papier toilette. Pourquoi ? On ne sait toujours pas. Mais certains sont sûrement encore en train d’écouler leur stock en 2025.

CHAPITRE 2 – “RESTRICTIONS” OU COMMENT ON A INVENTÉ LE SPORT DE COULOIR

Jour 1 du confinement. Tout va bien. Jour 5, on commence à parler aux murs. Jour 10, les murs nous répondent.

Les Français découvrent leur appartement comme jamais :

  • Les parisiens comprennent que leurs 9m² sont à peine plus grands qu’un placard de château.
  • Les provinciaux, eux, découvrent qu’avoir un jardin, c’est le jackpot.

Les plus sportifs se lancent alors dans une discipline olympique nouvelle : le footing d’1km autour de chez soi. En quelques jours, chaque lampadaire du quartier devient un point de repère.

Et pour ceux qui ont la flemme ? Ils investissent dans un vélo d’appartement et tentent de pédaler en regardant Netflix… avant de le transformer en porte-manteau dès la fin du premier épisode.

CHAPITRE 3 – L’ATTESTATION : “J’AI PAS MON PAPIER, JE SUIS EN RÈGLE !”

C’est l’époque où imprimer son attestation était plus complexe que remplir sa déclaration d’impôts.

Petit florilège des excuses classiques pour contourner le truc :
“Je vais acheter une baguette à 12 km de chez moi parce qu’elle est meilleure là-bas”
“J’avais coché la case ‘sport’, mais en fait je suis en terrasse avec un voisin. Ça compte ?”
“Je promène mon chien” (sans chien)

Au bout de deux mois, même la police en avait marre. On aurait pu remplir un bac+5 en “écriture d’attestations créatives”, mais non, on a juste appris à copier-coller nos excuses sur Word.

CHAPITRE 4 – TÉLÉTRAVAIL : “VOUS M’ENTENDEZ ? ON ME VOIT ?”

Le grand gagnant du confinement ? Le télétravail.
Le grand perdant du télétravail ? Notre patience.

Dès la première semaine, tout le monde a connu :
Le collègue qui oublie son micro coupé et parle dans le vide.
Le chat qui passe devant la caméra en pleine réunion.
La connexion Internet qui saute au pire moment : “Comme je disais, cette idée est cruci… (freeze)… ale.”

Sans oublier les fameux “zoombombings” où le petit dernier hurle en slip derrière vous. Un moment magique.

CHAPITRE 5 – LES APÉROS ZOOM : L’INVENTION LA PLUS DOUTEUSE DE 2020

Enfermés, les Français refusent de renoncer à l’apéro. Du coup, on invente… les apéros Zoom.

Le principe ? Boire seul chez soi, mais en groupe, avec un léger décalage audio.
La réalité ? Un joyeux bordel où personne ne s’entend et où tonton Maurice parle toujours trop fort.

Bilan ? Une cuite solitaire, avec en prime un mal de tête causé par la qualité pourrie du Wi-Fi.

CHAPITRE 6 – CINQ ANS APRÈS : QUE RETIENT-ON DE CETTE PÉRIODE ?

LES CÔTÉS POSITIFS :
✅ On a prouvé qu’on pouvait survivre sans resto ni bar (même si c’était dur).
✅ On a appris que la pollution pouvait diminuer en deux semaines, mais repartir en deux jours.
✅ On a découvert des recettes de pain… que plus personne ne fait.

LES CÔTÉS NÉGATIFS :
❌ On a toujours du mal à supporter la visioconférence.
❌ Le prix du PQ a doublé et personne n’a compris pourquoi.
❌ La solitude et la santé mentale ont pris un sacré coup.

CHAPITRE 7 – CONCLUSION : ET SI ÇA RECOMMENÇAIT ?

Si demain on nous disait “Confinement, saison 2”, comment réagirions-nous ?

  • Les survivalistes seraient déjà dans leur bunker.
  • Les télétravailleurs lanceraient une manif pour “le droit au bureau”.
  • Les boulangers feraient des stages anti-trauma liés au levain.

Mais soyons francs les gars, on n’est pas sûrs que notre santé mentale tiendrait une nouvelle fois.

Alors, en ce cinquième anniversaire du “stop mondial”, souvenons-nous que nous avons tenu bon, que nous avons appris à nous adapter et que nous avons surtout compris qu’il ne fallait JAMAIS sous-estimer la puissance du PQ en temps de crise.

Et sur ce… santé ! (Mais en terrasse cette fois, pas sur Zoom.)

Un conseil d’ami : si vous retrouvez des masques FFP2 dans vos tiroirs, gardez-les… avec les prix des énergies, on ne sait jamais, ça pourrait devenir un accessoire pour lutter contre le chauffage à 15°C.


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